Le knock-blot de M. Ripley
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Die schöne Fotografin
Les choses empirent
semble-t-il : presque tout est indécidable ! par Jean-Paul Delahaye
Préambule basé sur une remarque
de Jorion
Ce qui n’est pas
attendu est interdit « Agir de soi-même » par Alain Ehrenberg
Les hommes
peuvent-ils se passer de toute religion ?
L’Immonde, morceau
d’anthologie
Feu sur la constitution US par j.-ph.
immarigeon
La main
invisible dans la culotte d’un zouave par Jean
Dellemotte
L’entité
atlantique par Diana Johnstone
Les
horreurs de Husserl dévoilées Anonyme (Lycée français de New-York)
■ Gaza : un mensonge
convenu par Karen English
■ Israël ... est un état
maffieux par
Christophe Oberlin
Esplendido par Dominique Muselet
Lamennais fut l’inventeur des
concepts de prolétariat et de lutte des classes par Gilles Bonafi
■ 65 ans après, a création
de l’État d’Israël demeure parfaitement illégale ! par Youssef Boussoumah
La présence à soi par Vincent Descombes
Le pouvoir d’être soi
par Vincent Descombes
Un splendide article
antisémite de Laurent Guyénot
La Zone Euro après Chypre
par Jacques Sapir
Quitter
la zone euro est facile
Le vide, ce
n’est pas rien par Roland Lehouc
Regime
change needed in Palestine
Le Mouvement de
Solidarité avec la Palestine est-il un territoire occupé ?
par Gilad Atzmon
La religion de
l’Holocauste par Gilad Atzmon
Fumiers de nouveaux cons par Laurent Guyénot
Une perle par René Naba
Nos pensées ne sont pas dans notre tête par Thomas
Lepeltier
Une propriété de la langue, néfaste pour la fiabilité de l’action de penser, est sa propension à créer des noms propres auxquels nul objet ne correspond. (…) Ainsi, une grande part du travail du philosophe consiste — ou devrait du moins consister — en un combat avec la langue.
Frege. Écrits posthumes
♫♫♫ Scherzo No.2. Chopin by Kim Jean-Michel enregistré par Alice Khol (die schöne Fotografin) avec son iPhone doté d’une application « paire Y » ce qui explique l’étonnante présence de l’instrument. À part la dynamique, le timbre est extraordinairement bien restitué avec tous ses défauts. Il existe même une application « malaxeur » pour l’iPhone qui vous permet de faire vous-même le pain à la maison. ♫ Chopin - Ballades & Scherzi (Samson François) @ 39:40 ‑ 49:52 (Thanks AbraxasTremolo). ♫ Mozart | Sonate K 332 sur un pianoforte. Et pour terminer : ♫ Waterloo morne plaine. Quelle ferraille les pianos modernes, quel timbre détestable. Je suis pour la détente et le désarmement des pianos. Un peu de tendresse, bordel !
Kim Il Jean Michel a obtenu la mention très bien lors du concours final du Conservatoire de Paris. Il va passer l’année prochaine à étudier l’accompagnement, à la suite de quoi il ira en Autriche se perfectionner auprès d’un grand maître.
SITE MAP →
Dans les territoires occupés, les autorités et les colons israéliens ont déraciné et volé ou brûlé environ 3 millions et demi d’oliviers pour frapper à mort l’agriculture palestinienne, en la privant en même temps de son eau. Avec l’aide de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne [salopes], qui bloquent l’accès de la Palestine à l’International Olive Council, l’organisation intergouvernementale des producteurs d’olives dont fait partie Israël, car cela signifierait « saboter les entretiens de pets [prout-prout] israélo-palestiniens ». Le « génocide des oliviers » s’intensifie : le 28 octobre une oliveraie de Gaza a été bombardée par des chasseurs bombardiers israéliens. |
DEMORAND VEUT METTRE LIBERATION SOUS PLAN GREC: BAISSE DES
SALAIRES DE 10% du 2 au 6 décembre 2013 : Le tireur fou n'a pas
relancé le tirage (elle est bonne, si si) du quotidien Libération. Demorand
le rédacteur en chef le plus nul que la place de Paris n'aie jamais vu depuis
30 ans peut se féliciter non seulement d'avoir détruit les chiffres de ventes
(-30% en 2013), mais aussi sa crédibilité et maintenant sa rédaction. Au
point que celle-ci veut le virer... Eh oui, Mr Rothschild (un citoyen
israélien qui contrôle un journal français, je le rappelle) ne doit pas aimer
perdre autant d'argent ... Du coup Demorand s'y colle et demande à tout le
personnel de baisser son salaire de 10% ha ha ha... La Bête média se meurt,
vous le voyez sous vos yeux, plus personne n'achète ce journal qui a défendu bec et ongles l'Europe,
la dénucléarisation de la France et récemment le mariage pour tous, pardon,
pour les homos, et cela sans jamais reconnaître que toute la France
s'y opposait. Résultat des courses, le journal ne se vend plus. Du tout. L'AFP rapportait que “c'est un plan jugé indispensable par la
direction pour sauver l'emploi ET le journal. Les salariés de
Libération ont contesté leurs dirigeants, mardi 26 novembre, à une
quasi-unanimité, après la présentation d'un plan de rigueur prévoyant
notamment une baisse "temporaire" des salaires. Des départs
volontaires à la retraite et des passages à temps partiel sont également
annoncés”, lire ici l'AFP. Même dans le III et
IVe arrondissements de Paris, il ne se vend presque plus, c'est vous dire!
Quand vous pensez que ce journal rivalisait avec le Figaro dans les années 80
!!!! vous voyez où il est tombé. En fait Libé suit le même chemin que
Marianne qui a refusé de comprendre que la gauche est pire que la droite de
Sarkozy [les salopes de gauche sont pires que les
salopes de droite] et qui continue à écrire les mêmes lignes
idéologiques. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013
du 2 au 6 décembre 2013 : La Bête Média se meurt,
après Libération, c'est CNBC qui nous le montre, même après le départ
précipité de Maria Bartorimo, Honey Money pour les intimes de la Citibank.
Vous savez... la chaîne économique qui n'a pas vu la crise arriver! "According to the latest
Nielsen Research data, in November CNBC's core 25-54 demographic saw its 4th
consecutive month of declines, and dropped to just 31.000, a declined of over
40% from a year earlier, and the lowest since February 1993"... CNBC est comme
Libération qui est comme Marianne. Vous voyez le dénominateur -30% commun ?
ha ha ha Quand on n'informe pas le lecteur et/ou téléspectateur, la sanction
des chiffres tombe. Et ce n'est pas terminé... Prochaine étape des baisses de
salaires chez Libé, ce sera 30%... A la grecque. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 |
François Hollande,
sioniste de toujours François Hollande s’est fait élire président en cultivant les ambiguïtés. Il suffisait pourtant de relire ses déclarations antérieures pour constater son soutien sans faille à l’État d’Israël. Le changement qu’il avait annoncé à ses électeurs n’a pas eu lieu. Ce fut au contraire la continuité avec son prédécesseur. On ne peut que constater que la France a progressivement abandonné sa politique d’indépendance pour se tenir aux côtés des États-Unis et du dernier État colonial. Certains commentateurs ont expliqué la position française lors des négociations 5+1 avec l’Iran comme dictée par l’Arabie saoudite, ou encore en faisant référence à la judéité de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C’est ignorer que la politique française au Proche-Orient a profondément changé en neuf ans. Tout a commencé, en 2004, avec la rupture entre Jacques Chirac et Bachar el-Assad. Le président syrien avait promis à son homologue français de favoriser Total lors d’un appel d’offres. Mais, lorsque la proposition française parvint au palais, elle était si désavantageuse pour le pays que le président se ravisa. Furieux, Jacques Chirac rompit avec la Syrie et présenta la résolution 1559 au Conseil de sécurité. Puis, les Français élirent Nicolas Sarkozy sans savoir qu’il avait été partiellement élevé par un des principaux chefs de la CIA, Frank Wisner Jr. Non content d’avoir été fabriqué par les États-Unis, il s’était découvert des origines juives et avait cultivé ses relations israéliennes. Sa politique internationale était dictée par Washington, mais comme à l’époque il n’y avait pas de différence entre celle d’Israël et celle des États-Unis, il apparut seulement comme faisant bloc avec eux. François Hollande avait été désigné durant 10 ans comme secrétaire général de son parti en raison de sa médiocrité : ne dirigeant aucun courant et n’étant vassal d’aucun leader, il pouvait tenir la maison en maintenant un équilibre entre les prétendants à l’Élysée. Il s’attacha à ne jamais avoir d’opinion personnelle, à rester le plus transparent possible. De sorte que durant sa campagne électorale présidentielle chacun crut avoir affaire à un homme modéré qui saurait s’entourer de personnalités éprouvées. Ses électeurs en sont les premiers meurtris. La réalité de François Hollande ne se révéla qu’une fois parvenu à l’Élysée. Expert en politique intérieure, il ne connaît pas grand-chose aux relations internationales. Dans ce domaine, ses convictions lui viennent d’illustres personnalités socialistes. Ainsi, a t-il placé son investiture sous les auspices de Jules Ferry, théoricien de la colonisation. Dans Le Figaro, son ami, le président israélien Shimon Pérès l’a comparé élogieusement à Léon Blum et à Guy Mollet, bien que celui-ci ne soit plus populaire en France. En 1936, le premier avait proposé de doubler le Royaume-Uni en créant l’État d’Israël au Liban, qui était alors sous mandat français. En 1956, le second tenta de s’emparer du Canal de Suez avec l’aide de l’armée israélienne. Durant ses dix années à la tête du Parti socialiste, François Hollande a limité ses interventions sur le Proche-Orient, dont voici un bref florilège : • En 2000, alors que le Sud du Liban est occupé, il prépare avec Bertrand Delanoe le voyage du Premier ministre Lionel Jospin en Palestine. Son discours comprend une condamnation du Hezbollah qu’il assimile à un groupe terroriste. • En 2001, il exige la démission du géopoliticien Pascal Boniface, coupable d’avoir critiqué dans une note interne le soutien aveugle du Parti à Israël. • En 2004, il écrit au Conseil supérieur de l’Audiovisuel pour remettre en cause l’autorisation d’émettre donnée à Al-Manar. Il ne cessera ses pressions qu’une fois la chaîne de la Résistance censurée. • En 2005, il est reçu à huis clos par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Selon le compte rendu de la réunion, il aurait apporté son soutien à Ariel Sharon et aurait vivement critiqué la politique arabe gaulliste. Il aurait déclaré : « Il y a une tendance qui remonte à loin, ce que l’on appelle la politique arabe de la France et il n’est pas admissible qu’une administration ait une idéologie. Il y a un problème de recrutement au Quai d’Orsay et à l’ENA et ce recrutement devrait être réorganisé ». • En 2006, il prend position contre le président Ahmadinejad qui a invité à Téhéran des rabbins et des historiens, dont des négationnistes. Il feint d’ignorer le sens du congrès, qui visait à montrer que les Européens avaient substitué la religion de l’Holocauste à leur culture chrétienne. Et, à contre-sens, il explique que le président iranien entend nier le droit des Israéliens à exister et qu’il s’apprête à poursuivre l’Holocauste. • Il se mobilise pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit, au motif que celui-ci dispose de la double nationalité française. Peu importe que le jeune homme ait été fait prisonnier alors qu’il servait dans une armée d’occupation en guerre contre l’Autorité palestinienne, également alliée de la France. • En 2010, il publie avec Bertrand Delanoe et Bernard-Henri Lévy, une tribune libre dans Le Monde pour s’opposer au boycott des produits israéliens. Selon lui, le boycott serait une punition collective, infligée aussi aux Israéliens qui œuvrent à la paix avec les Palestiniens. Un raisonnement qu’il n’avait pas tenu lors de la campagne similaire contre l’apartheid en Afrique du Sud. En définitive, avant le rapprochement franco-saoudien, et même avant d’être président, François Hollande avait déjà exprimé son soutien à l’État colonial israélien. Et il avait déjà condamné l’Axe de la Résistance (Iran, Syrie, Hezbollah). La vérité est donc inverse : appliquant l’Accord du Quincy, l’Arabie saoudite s’est rapprochée de la France en raison de sa politique pro-israélienne. La politique du Parti socialiste en général et de François Hollande en particulier trouve ses racines dans le colonialisme du XIXe siècle, dont Jules Ferry fut un héraut et Theodor Herzl un promoteur. Aujourd’hui, les sionistes du parti se sont regroupés à l’initiative de Dominique Strauss-Kahn au sein du discret et puissant Cercle Léon Blum… dont le président d’honneur, Jean-Marc Ayrault, est devenu Premier ministre de François Hollande. Source
Al-Watan (Syrie) |
Préambule
basé sur une remarque de
Jorion
|
♦Paul
Jorion Marx a utilisé une traduction allemande de Bekker de 1831 de la Politique
d’Aristote – c’est là qu’a été interpolé « valeur » là où le grec
dit « usage » ( I, iii, 11-12) et non dans l’Éthique à
Nicomaque où se trouve sa théorie de la formation du prix. La
traduction allemande de Bekker faisait autorité de son temps, les Français
et les Anglais s’y réfèrent aussi. Marx n’est manifestement pas allé lire
le grec sans quoi il aurait noté la substitution. C’est parce que
j’utilisais moi-même la
traduction anglaise de Rackham où la confusion n’est pas faite
que j’ai eu l’attention attirée sur l’absence d’un équivalent de
« valeur » dans le texte d’Aristote (voir Le prix
: 46-47). |
Définition
de l’esprit : l’esprit est l’usage général, l’esprit est l’utilité générale.
Définition
de la communication : la communication est l’usage général, la
communication est l’utilité générale.
Les choses deviennent très
claires : aux pauvres, l’usage propre (moyennant enculage, vous ne
voudriez pas qu’ils soient nourris à ne rien faire, comme l’est le bétail stricto
sensu et comme l’était la vile multitude à Rome) ; aux
riches, l’usage général. Ainsi, les vaches sont bien gardées. Pour les
pauvres, l’usage général n’est qu’un moyen de l’usage propre ; pour les
riches, au contraire, c’est l’usage propre qui n’est qu’un moyen de l’usage
général. Comparez avec cette imbécillité de Debord qui dit que « la
valeur d’usage » s’est mise au service de « la valeur
d’échange ». Dans les sociétés non marchandes, l’usage propre est
toujours au service de l’usage général. C’est le sens du bénédicité chez les
chrétiens et des nombreux sacrifices de Xénophon, c’est le sens de la magie
chez les sauvages. Dans les sociétés marchandes, c’est seulement pour les
riches que l’usage propre est au service de l’usage général tandis que chez
les pauvres, l’usage général est au service du misérable usage propre qu’est
la subsistance du pauvre.
L’argent est toute marchandise
en puissance. L’argent commande aux pauvres. La richesse est puissance dans
les deux sens du terme. La richesse ne peut pas être un énorme tas de pommes
de terre à cochons, ces pommes de terre qui ont tant manqué au Irlandais
affamés il y a deux siècles. Pour l’instant, la puissance a émigré dans
l’argent (aliénation de la richesse, l’argent est un alien).
L’utilitarisme n’est
qu’une doctrine. Ce monde n’est donc pas utilitariste, il est utilitaire…
seulement pour les pauvres qui n’ont que l’usage propre des marchandises,
c’est la fameuse « consommation », tandis que les riches ont
l’usage propre de l’argent. C’est beaucoup plus intéressant puisque l’usage
propre de l’argent est l’usage général. Dans l’argent l’usage propre et
l’usage général sont une seule et même chose (c’est la sainte communion). Ce
prétendu « homme, imaginé tout orienté vers lui-même, et pour qui le
monde n’est qu’un instrument de la satisfaction de ses seuls intérêts
particuliers » (Dzimira, Décroissance et anti-utilitarisme) c’est
le pauvre ! Les riches, eux, ne traitent que de l’utilité générale.
C’est d’ailleurs leur alibi : que feriez vous sans nous, bandes de
nazes. Comme d’habitude, l’idéologie présente le monde renversé. Seuls les
pauvres se soucient de leurs seuls intérêts particuliers, très particuliers,
très misérablement particuliers. L’hilare Messier s’exhibait sur la muraille
de Chine ainsi que la pétasse Royale. Comme le dit si bien Fourquet, le
commerce international est toujours politique. Les riches ont donc tout. Les
pauvres n’ont rien. Bien fait !
Définition
de la magie :
les choses deviennent de plus en plus claires : chez les sauvages,
l’usage propre et l’usage général sont confondus dans tout objet. Voici
donc une définition de la magie. Le rôle et le but de la magie est de
maintenir confondus l’usage propre et l’usage général dans tout objet.
Lévy-Strauss remarque qu’un sauvage fabrique une pointe de flèche avec toutes
les ressources de l’état de l’art et que pourtant il y adjoint de la magie
comme si la technique ne suffisait pas. Et que non, la technique ne suffit
pas, elle est vouée à l’usage propre. De même le jardinier des Trobriands qui
a construit des haies d’épineux autour de son jardin jette par dessus un
caillou pour éloigner les porcs, ce qui, par la même occasion, lui permet
d’insulter ses voisins qui, ces cochons, laisseraient divaguer leurs porcs.
Il n’y a pas de petits plaisirs. Déjà dans les religions, l’usage général
s’est spécialisé et se cantonne à part du profane quoique les Grecs vécussent
encore parmi les dieux. Ce n’était plus des trous de magie, mais des nymphes.
Xénophon ne pouvait faire un pas sans sacrifier. Dieu est un alien. Enfin
dans notre merveilleux monde moderne, il n’est plus qu’un seul objet où
l’usage propre et l’usage général demeurent confondus, c’est l’argent ;
c’est ce qui explique sa magie dans ce monde prétendument désenchanté. En
lui, la magie est intacte : l’usage propre et l’usage général demeurent
étroitement confondus. Vous comprenez la magie de l’argent désormais.
Voilà un facteur
quantifiable auquel n’avait pas pensé Durkheim et qui permet de classer les
sociétés.
Définition
de l’humanité : ainsi donc, le premier fait historique (c’est à dire humain)
n’est pas comme l’écrit scandaleusement Marx en 1846, la production des
moyens d’existence mais l’usage général. Là où il y a usage général, il y a
humanité, là où il n’y a pas usage général, il n’y a pas humanité. L’humanité
naît avec l’usage général. L’invention de l’humanité est l’invention de
l’usage général. L’autre nom de l’usage général est… communication. Il y a
humanité là où il y a communication. Les grrand singes communiquent,
manifestement et ils ne sont pas les seuls. Et alors ? Qu’avez-vous
contre les singes ?
Boycotter les produits en provenance d’Israël est
légal. La Cour de cassation a reconnu, mardi 19 novembre, la légalité de la
campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) dont les militants sont
régulièrement la cible de procès intentés par des organisations pro-israéliennes
basées en France. La plus haute juridiction
française a rejeté les pourvois formés notamment par le Bureau national de
vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) et la Chambre de Commerce
France-Israël contre Olivia Zémor, présidente d’EuroPalestine. Poursuivie
pour avoir diffusé la vidéo d’une action dans l’hypermarché Carrefour d’Évry
(Essonne) en 2009, elle avait été relaxée en 2011 puis en appel en 2012. La
Cour de cassation a confirmé ce jugement. À l’annonce de ce verdict, la
campagne BDS France s’est réjoui « de cette nouvelle victoire
juridique et appelle tous les citoyens de conscience à boycotter Israël, ses
produits et ses institutions tant que ce pays ne respectera pas le droit
international et les droits légitimes des Palestiniens, et puisque nos
gouvernements ne prennent pas leurs responsabilités », rappelant la
visite « scandaleuse » de François Hollande en Israël. Elle appelle également la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à abroger la circulaire Alliot-Marie émise en 2010 qui incite la justice française à poursuivre tout militant appelant au boycott d’Israël. Une pétition en ligne, lancée par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens (CNPJDPI), a d’ores et déjà recueilli plus de 3 000 signatures. |
● Les
choses empirent semble-t-il : presque tout est indécidable ! par Jean-Paul Delahaye
Autrement dit, les savants mathématiciens ont prouvé mathématiquement qu’ils étaient, essentiellement et contre leur gré, des… ignorants. Voilà qui est consolant pour les cancres. C’est avec un plaisir certain que j’ai appris que René Thom était nul en analyse. À part ça, René Thom avait une sympathique tête de parachutiste. ● La chute de la maison Hilbert Jean-Yves Girard « Ce qui restera l’acquis principal du travail de Gödel, c’est la distinction entre vérité et prouvabilité. Qu’il y ait une différence a priori entre les deux va de soi : ce n’est parce qu’il est vivant que le colonel Chabert peut le prouver. » Vérité ≠ Prouvabilité. |
Physique quantique et réalisme scientifique par Quentin Ruyant (at Jorion's) →
En réalité, la démocratie n’existe dans aucun État
d’aujourd’hui. Le Royaume Uni et les Pays-Bas ont fait leur révolution au
XVIIème siècle contre les monarchies financières et contre la démocratie
réelle. Les États-Unis se sont fondés sur une constitution purement
financière contre la fiscalité du Parlement de Londres. (…) La question de la démocratie n’a jamais été concrètement posée. La répartition de la richesse et la propriété du capital productif n’est discutée que par la bourgeoisie et les aristocraties politiques, financières et industrielles. L’Union Européenne a été construite sur une alliance des oligarchies intellectuelles et économiques de l’Allemagne, de l’Italie et de la France. Le principe de cette union a toujours été clair : empêcher le peuple d’interférer dans les affaires du monde qu’il ne peut pas comprendre. « Populisme » est en France aujourd’hui un élément de langage pour discréditer toute revendication de démocratie réellement vraie. Le Front National est la réaction « populaire » au consensus oligarchique européen et mondialiste. Le mot « front » dit ce qu’il veut dire : une façade de sentiments aussi disparates et vrais que ceux qui s’exprimèrent dans les cahiers de doléance. Le mot « national » signifie une communauté d’intérêts volontairement communs, mais en réalité abstraits et contradictoires. L’idée du FN, c’est l’existence et la nécessité de la nation qui s’exprime. Évidemment dans le contexte d’aujourd’hui, si le peuple s’exprime en tant que nation c’est contre les appareils politiques, contre les institutions et contre la négation des peuples par la globalisation et le libre-échange. L’habileté de l’appareil politique du FN est de rester très confiné comme dans les autres partis et de produire les éléments de langage qui collent aux sentiments de la base au lieu de les moquer. Dans les faits, le FN n’est dangereux que pour les autres partis et pour les institutions ploutocratiques dont il constate la faillite. Dans la réalité de la démocratie bâillonnée, le FN ne change rien car il s’inscrit exactement dans les mêmes cadres et hypothèses que les autres partis. (…) Cette situation de retournement de la réalité contre une
vérité nouvelle émergente est exactement de même nature que celle qui a forcé
Louis XVI à convoquer les États généraux. Il suffit juste d’imaginer que la nébuleuse FN joue le
rôle du clergé d’alors qui faisait lien entre toutes les classes économiques de
la société politique. L’enjeu d’aujourd’hui est de reposer à l’échelle de l’Europe la question de 1789 qui n’a pas accouché de la démocratie. Le moment est arrivé car les finances du monde sont à sec comme les finances du royaume de France. Les mêmes excès de la ploutocratie ont conduit à la même impasse économique. Les mêmes dissensions au sein des élites conduisent à solliciter l’arbitrage du peuple. Les cahiers de doléance sont déjà rédigés sur la Toile et il faut convoquer des représentants pour les transformer en constitution et en lois d’application des droits de l’homme et du citoyen. Au pire le FN rajoute de la confusion et de la contradiction dans une situation que la ploutocratie a rendue chaotique. Au mieux le FN pose des questions pertinentes auxquelles il ne peut pas et ne sait pas répondre comme les partis dits de gouvernement. Les vraies batailles ne se déroulent pas dans les partis et les mouvements politiques de surface. Elles portent sur les structures de la pensée et du discours qui permettent les différentes réalités possibles dans le champ de l’économie politique. Les États généraux de l’Union Européenne sont la requalification du Parlement Européen à quoi pourrait conduire la montée des populismes aux prochaines élections. Si les nouveaux cadres de pensée sont formulés en conditions financières de résolution de l’instabilité systémique, les oligarchies n’auront pas d’autre réponse à proposer à la « menace populiste » qu’une confédération européenne des démocraties nationales qui rende les peuples solidaires et responsables par la monnaie commune du vivre ensemble. |
● LES NORMES DE
L'UNION EUROPEENNE ONT FORCE LES PAYSANS A S'ENDETTER AUPRES DES BANQUES ! du 4 au 8 novembre 2013 : QUIMPER C'est ainsi que de 2005 à 2008 le Crédit Agricole par exemple s'est
frotté les mains et à pu réaliser des milliards d'euros de bénéfices. Sur le
dos des paysans avec la complicité de Bruxelles. Depuis, ce sont des milliers
de paysans qui se sont pendus dans leur grange et qui continuent à la faire
chaque jour parce qu'ils sont étouffés soit par leurs emprunts, soit par les
règles UE, soit par les deux. Pris entre les deux étaux, ils n'ont pas
d'autre choix que de mettre fin à leurs jours. Pendant ce temps, les
commissaires technocrates européens irresponsables, et qui n'ont jamais vu
une exploitation de leur vie, continuent leur travail de destruction du
paysage agricole français, le tout sous le regard de l'Elysée et de Matignon
qui ne lèvent pas le petit doigt. Ce qui vous explique l'une des raisons pour
lesquelles les Bretons se sont révoltés. (je vous épargne les intérimaires
roumains et moldaves qui travaillent pour certaines grandes sociétés qui
exportent leurs cochons en Allemagne et qui les ramènent en Bretagne). Revue
de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 [Retour des fermiers
généraux] ● STERIA ET
GOLDMAN SACHS PARTIES PRENANTES DANS LES PORTIQUES D'ECOTAXE ! du 4 au 8
novembre 2013 : QUIMPER Sarkozy ou Hollande, peu importe, sachez seulement
que la décision a été prise au pire de la crise économique et quand tout le
monde connaissait le rôle néfaste de la Goldman Sachs. Cela n'a pas empêché
les énarques de confier à la banque américaine Goldman Sachs le soin de gérer
les rentrées de ces portiques!!! "Derrière cette taxe écologique se
cache une autre question qui n'a jamais été soumise au débat public: c'est la
première fois que la collecte de l'impôt est confiée à des entreprises
privées. Un consortium emmené par Benetton, Goldman Sachs, Thalès et SFR
empochera 20% des recettes de la taxe pour assurer son recouvrement ... Le
produit de la perception de la taxe, estimée à 1200 millions d’euros par an,
sera reversé à l’administration des douanes. Une première en matière de
fiscalité! Un système choisi sous Sarkozy et mis en œuvre par un gouvernement
socialiste et écologiste... L’écotaxe "s’appuie sur un mode de
recouvrement entièrement nouveau et automatisé. A bien des égards, c’est une
taxe du XXIe siècle !", s’enthousiasme la sénatrice UMP Marie-Hélène Des
Esgaulx, dans un rapport remis à la Commission des finances en février
dernier". Et comme le contrat va être rompu, les Français vont
quand même payer 1 milliard à ces entreprises pour les dédommager! Mais il ya mieux, lisez bien, c'est totalement fou,
on retrouve la Steria, auteur du logiciel bâclé Louvois qui ne paye pas les
militaires: "Qui va toucher ces 280 millions par an (desquels sont
déduits 50 millions de TVA)? Un consortium d'entreprises baptisé Ecomouv,
mené par le groupe italien Autostrade per l’Italia. Celui-ci est une filiale
d'Atlantia, la société qui gère la plupart des autoroutes italiennes. Elle
est détenue (à 48 %) par le fonds d’investissement Sintonia, propriété de la
famille Benetton. La banque Goldman Sachs est entrée au capital de ce fonds
en 2008. Autostrade, qui détient 70 % d’Ecomouv, s'est allié avec les groupes
français Thales, SNCF, SFR et Steria ... Visiblement, personne ne s'est
demandé comment la SNCF appréhendera d’éventuels conflits d’intérêt, alors
que les 3300 camions de sa filiale Geodis, spécialisée dans le transport de
marchandises, seront concernés par l’écotaxe ... Ecomouv prévoit des recettes
de près de 2,8 milliards d'euros pour les 11,5 années d'exploitation du
dispositif"... Lire
ici bastamagazine, merci aux lecteurs. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic |
Tout en Amérique, est fondé sur la volonté. Une
puissante volonté négative semble s’opposer à toute vie spontanée, il semble
n’y avoir aucun sentiment — pas de véritable compassion et sympathie
viscérales : il n’y a que cette volonté crispée, volonté de fer, bienveillante,
qui est finalement diabolique. Comment peut-on écrire sur cela sinon avec un
esprit analytique. Frieda, tout comme vous, a toujours rêvé secrètement de
l’Amérique et de sa liberté : une liberté de ne rien ressentir. Mais
maintenant, elle commence à comprendre combien il est absolument répugnant de
vivre selon cette volonté contre la vie intérieure spontanée, en
imposant la volonté individuelle égoïste à tout ce que la vie a d’authentique
et de sacré. Bien sûr. je sais que vous allez railler en m’entendant dire
qu’il existe une vie spontanée, sacrée, avec sa fierté et son pouvoir sacré.
Je sais que, vous aussi, vous croyez que cette volonté humaine détraquée doit
dominer la vie. Moi pas. Et c’est pourquoi je pense que l’Amérique
n’est ni libre ni brave, mais est un pays de petites volontés étroites qui
résonnent comme du métal, tout le monde essayant de berner tout le monde, et un pays d’hommes dépourvus du
véritable courage qu’est la confiance, la confiance en la spontanéité sacrée
de la vie. Ils ne font pas confiance à la vie
tant qu’ils ne la dominent pas. Voilà ce qu’ils valent — les
lâches ! je vous laisse le pays de la Liberté — ce que j’en connais. Au
printemps, je veux rentrer en Europe.
D.H Lawrence. Lettre à Else Jaffe, 27 septembre 1922. |
Révision, feignants [1] Mais en quoi la découverte de
l’inexistence de l’économie est-elle si importante? [2] Si tous les faits économiques
ne forment pas "l’économie" mais autre chose — qui n’est pas un
mensonge, une idéologie — alors quoi ? [3] D’autre part, la portée de
cette découverte me semble devoir être relativisée. Car quand bien même
l’économie n’existerait pas, cela n’empêche pas les faits économiques, eux,
d’exister durement. Comment Voyer baptise-t-il une délocalisation, par
exemple ? Est-ce que la baisse du pouvoir d’achat constitue un fait
économique ? La marchandise est-elle oui ou non du temps de travail
social moyen cristallisé dans un objet, et dont la valeur se sert de la
valeur d’usage pour être valorisée ? [4] Autre question : quel
est le sens d’une science de l’humanité, qui reste à fonder si j’ai
bien lu Voyer ? Miss Kalhydre sur le Debordel le 7 février 2005 [J’avais déjà répondu par avance ici
aux points 1 et 2] 1. La découverte de l’inexistence de l’économie
est une découverte négative. Elle ne dit pas ce qui est, elle dit ce qui
n’est pas. C’est là son seul mérite et c’est déjà beaucoup dans un monde
virtualiste qui nous accable d’inexistences, dans cette merveilleuse
civilisation qui chie partout. Rien n’a jamais empêché personne de le faire à
ma place, mais rien est le pire ennemi qui soit. Il est insaisissable
[Bolzano dit que la représentation « rien » est la plus étonnante
qui soit car elle n’a aucun objet : la représentation rien ne représente
rien (2013)]. L’ambition de cette découverte est justement d’aider à la
découverte de ce qui a lieu, parce que manifestement quelque chose a lieu
(quoique Berkeley soutînt que non et, ce qui mettait Leibniz en
rage, il avait réponse à tout, on ne pouvait jamais le prendre en défaut, et
Leibniz
n’était pas n’importe qui). Si ce n’est pas l’économie c’est donc autre
chose, effectivement. Là est la question. Rien ne vous empêche de vous y
atteler. J’ai oublié la phrase célèbre de Marx qui dit en substance que les
idées sur le monde ne sauraient aller au-delà du monde mais seulement au-delà
des idées sur le monde. L’ambition de cette découverte est de susciter et de
permettre de nouvelles idées. Elle n’a rien des rodomontades à la Debord qui
plaisent tant aux virtualistes. 2. Erreur : tous les faits économiques forment bien l’économie. Selon des dictionnaires : l’économie est l’ensemble des faits… bla bla bla, en fait l’ensemble des faits dits économiques. Simplement, de même que l’ensemble des arbres d’une forêt n’est pas une partie de la forêt (Descombes, Les Individus collectifs, 1992. Frege : ne pas confondre l’ensemble des arbres d’une forêt et la forêt), l’ensemble des faits économiques n’est pas une partie de la société. Un ensemble de ce que vous voudrez ne peut être partie que d’un autre ensemble. [un ensemble de fait n’est pas un fait tandis qu’un système de faits est un fait ; mais un système que l’on ne peut décrire n’est aucun système (2013)] Point final. De même, la population française est soit le nombre, soit l’ensemble des Français, le nombre étant le cardinal de l’ensemble. Ainsi, la population française n’est pas une partie de la France, ce que je disais déjà dans ma Critique de la raison impure commencée en septembre 2000 et ce que Marx tente de dire dans Grundrisse. Voilà une proposition plus forte, parce que beaucoup plus précise, que : « L’économie n’existe pas ». La moindre branche du moindre arbre, à titre de partie de cet arbre, lui-même partie de la forêt, cette branche donc, est une partie de la forêt. L’ensemble des arbres de la forêt n’est pas une partie de la forêt. Le moindre franchouillard, le moindre village, sont des parties de la France, mais la population de la France n’est pas une partie de la France. Étonnant, non ? Vous n’aviez jamais pensé à ça ? Moi non plus. Il est formidable ce Descombes. Voilà de l’idéologie délirante, diraient les petits cons et avortons situ-gauchistes qui ont la science infuse (comme les petits cons maoïstes de l’ENS en 1968). C’est seulement de la logique. Mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Voici maintenant la différence entre une nation et une forêt : les hommes d’une nation peuvent vivre ensemble, les arbres d’une forêt ne le peuvent pas (Descombes, encore, à moins que ce ne soit Lewis ou Barwise). L’ensemble des Français n’est pas une partie de la France, mais les Français vivent ensemble, ce que ne peuvent faire les arbres d’une forêt. En 1963, je fus choqué que Marx, malgré ses principes hégéliens affichés (le tout est le vrai, seul le tout a lieu), prétendît qu’une partie de la société pouvait être le fondement de la société. Cela me conduisit, treize ans plus tard, à la proposition radicale que l’économie n’était aucune partie de la société (je ne formulais pas cela en ces termes à l’époque, évidemment). Je fonde ma preuve de l’inexistence de l’économie (sa non existence à titre de partie de la société, partie de la vie en société) sur Frege et Descombes. Si vous voulez contester ma preuve il vous faudra donc contester Frege et Descombes. Cela répond aussi à la question : que doit être une science de l’humanité, que doit être une science de ce qui a lieu ? Une science de l’humanité doit être une science des parties (honteuses), une science de la société dit Mauss. 3. Les faits sont des état des choses. Les faits sont un résultat. Un fait est ce qui a eu lieu, ce qui est le cas, ce qui est arrivé. Tout fait est un fait accompli. « Fait accompli » est un pléonasme. Les juristes disent « voie de fait » et non pas « voie de fait accompli ». Selon Frege, un fait est une pensée vraie. Pour ces deux raisons, les faits ne font rien. A fortiori donc l’ensemble des faits. Exemple de fait : « La Lune est tombée sur la Terre ». Fort heureusement, le sens de cette phrase (une pensée selon Frege) est fausse, la phrase dénote le faux. Ouf ! Mais si c’était le cas, ce n’est pas le fait qui serait dur, mais la Lune et la gravitation. C’est la Lune la fautive. Le fait ne fait rien. C’est un fait que Napoléon a gagné la bataille d’Austerlitz. Mais ce n’est pas le fait qui a gagné, c’est Napoléon et sa vaillante armée fanatisée. Autre exemple de fait : « La Lune s’éloigne de la terre de quelques centimètres par an ». Ce fait est un résultat. Ce qui est important c’est de savoir pourquoi la Lune s’éloigne de la Terre. Pour le savoir, lisez le Dr Petit, il sait tout. De même, ce qui importe pour les faits classés « économiques » par les économistes, c’est de savoir ce qui les provoque et les permet et qui n’est ni l’économie, ni la gravitation. Ce qui est dur, ce n’est pas les faits économiques mais ce qui les provoque et les permet. Ce qui les provoque et les permet n’est ni économique, ni gravitationnel et demeure strictement inconnu à ce jour. Il faut appeler une délocalisation une délocalisation et ce qui est cause de dureté dans ce cas est parfaitement connu et empalable. Dire qu’elle est un fait économique n’ajoute absolument rien au fait, ni à sa connaissance. Autant ajouter Inch Allah. Je l’ai déjà dit : vous pouvez enlever l’adjectif économique partout où il paraît, le sens de la phrase ne change pas ou bien vous pouvez, grâce à une modification mineure de la phrase, éliminer l’adjectif économique, partout. Écrire l’adjectif économique est seulement un acte de prosélytisme, souvent inconscient, simple signe de soumission, la trace du collier de la fable Le Chien et le loup. Viens dans ma chapelle que je t’encule. Regarde mon beau virtualisme tout neuf. D’ailleurs, une délocalisation n’est pas un fait avant qu’elle ne soit accomplie, mais un acte qui requiert un motif (encore Descombes, c’est là la différence avec la Lune qui n’aurait, si elle tombait sur la Terre, aucun motif de le faire). Elle devient un fait quand elle est accomplie. Ensuite de donner au fait ou à l’acte le sobriquet « économique » n’ajoute rien, ni aux faits, ni aux actes. Comme le dit très bien Fourquet : c’est un classement, c’est tout. Comme le dit encore Fourquet (le surintendant Fourquet), pour s’en scandaliser, les faits économiques sont dits économiques parce que la prétendue science économique prétend les étudier. La science économique ne fait que peindre du gris sur des faits gris dirait Hegel. De même le classement des animaux n’ajoute rien aux animaux qui ne deviennent pas pour autant « zoologiques » et le classement des cartes à jouer ne fait ni froid ni chaud aux cartes qui ne deviennent pas pour autant « taxinomiques ». Tandis que la qualification de certains faits de « météorologiques » indique que ces faits ont lieu dans le ciel, la qualification d’ « économiques » n’indique pas que des faits ont lieu « dans l’économie » comme le prétendent les virtualistes mais seulement qu’ils sont étudiés par la « science économique ». L’économie n’étant pas une partie du monde, aucun fait, fut-il qualifié d’« économique », ne peut avoir lieu dans l’économie. Les faits ont lieu dans le monde, ils sont parties du monde. La prétendue science économique ne fait, pour des raisons qui lui sont propres et dont je ne parlerai pas ici, que mettre son estampille (comme Bernard Lévy, la mouche du coche des charniers de Sarajevo) sur des faits du monde. Les faits économiques sont des faits du monde avant que d’être estampillés « faits économiques ». Si les faits avaient lieu dans l’économie, ils n’auraient plus lieu dans le monde puisque l’économie n’est pas une partie du monde. De même, quand une forêt brûle totalement, ce n’est pas l’ensemble des arbres qui brûle car un ensemble de peut pas brûler. C’est aussi simple que cela. Ajouter le sobriquet « économique » c’est faire ce que faisait Eschyle aux enfers ajoutant « et il perdit une petite fiole » aux vers d’Euripide afin de jeter la confusion. Dans ce monde virtualiste, on vit il y a peu un nègre américaniste agiter une petite fiole à la tribune de l’ONU dans le but de jeter le trouble, opération parfaitement réussie (le but des américanistes est la confusion, donc quand ils ratent, ils réussissent. C’est la théorie de la perfect storm). C’est un procédé vieux comme le monde. La « science économique » est l’idéologie chérie des virtualistes qui causent dans le poste d’un ton péremptoire. La réalité est le principal adversaire des virtualistes. Le but d’une science de l’humanité est de connaître ce qui se meut en lui-même, pour parler comme Hegel, dont la profondeur est infinie (comme dans la monadologie, tous les éléments se manifestent dans chaque élément sans exception, c’est une sorte d’application interne — la totalité se supprime comme apparence en direction de l’immédiateté de l’individu — qui constitue le tout en tout concret), et qui permet les états des choses (choses sociales dans ce cas). Dans quoi ont lieu les faits ? De quoi sont les faits ? Ces questions sont encore sans réponse. Résumé : celui ou celle qui dit « fait économique » ne fait que dire « fait ». Celui ou celle qui dit « Il y a des faits économiques » ne fait que dire « Il y a des faits ». Quelle surprise ! Il y a des faits. Oui et alors ? Il n’y a de faits que sociaux. Qualifier certains d’entre eux d’« économiques » n’ajoute rien à ces faits mais retranche, cela dans un but, souvent atteint, que je ne traiterai pas ici. Comme dit si bien le surintendant Fourquet, ce n’est qu’un classement. Les individus collectifs concrets ne sont pas, comme les individus collectifs pensés, telle l’économie, des ensembles. Que sont-ils ? Là est la question. Toute suggestion sera la bienvenue. Pour ma part, je n’ai réussi qu’à dire ce qu’il ne sont pas. Je suis heureux de constater que je ne suis plus seul à le faire. * * * La valeur, l’argent, sont des institutions. Il ne sert à rien de qualifier ces institutions d’« économiques », leur connaissance demeure toujours notable quantité d’importance nulle. Autant les qualifier de petites fioles. Sainte-Hélène, petite fiole ! Cependant, cette qualification n’est pas innocente, mais je ne traiterai pas ce problème ici. Les institutions ne sont pas des ensembles de faits et jamais un ensemble de faits ne fit une institution. L’économie n’est aucune institution, l’économie est seulement une classe de faits. Une classe de faits n’est aucune partie de la société, aucune partie de la vie en société. Il n’y a pas de vie économique, mais présentement, esclavage, prostitution et domesticité réciproque des prostitués, ce que Hegel, toujours bien inspiré nomma système des besoins, ou société bourgeoise (« Bürger als bourgeois » § 190, Philosophie du droit et non pas als citoyens. Chez les bourgeois — y compris les idem-mondialistes — on ne tire la chasse d’eau que pour les gros besoins. Quelle élévation d’esprit) Pour la première fois dans l’histoire, la présente société est un système des besoins. Avant 1800, il n’y eut jamais dans le monde de système des besoins : en 1800, l’idée des besoins (pluriel, apparition dans ce sens : 1665) était une idée neuve en Europe. « Avoir des besoins » est une caractéristique de l’esclave, prostitué et domestique réciproque moderne et de lui seul. Ni le serf, ni le seigneur, ni le sauvage n’avaient de besoins ; pourtant ils mangeaient, buvaient, chiaient et pissaient comme tout le monde. Cela donne envie de bombarder. Les jeunes gens nègres et bougnoules des banlieues à qui cette société ne donna pas l’immense chance d’être un esclave prostitué domestique réciproque sont donc… libres, liberté brute, évidemment, raw freedom, liberté à l’état naissant, désordre créatif. La liberté brute est brutale, que voulez-vous. Allo, maman bobo ! Je suis persuadé qu’ils apprécient leur chance. J’ai dû lutter âprement pour être libre. J’ai dû refuser toutes les merveilleuses chances qui me furent offertes (aujourd’hui, je regrette seulement de ne pas lire le grec et l’allemand. Je trouve absolument scandaleux que l’on fasse des études pour croûter. C’est insulter la sainteté de l’esprit. Il n’est pire salaud que le si vil innocent). Eux se sont seulement donné la peine de naître nègre ou bougnoule en banlieue. Après cela, vous vous étonnez qu’ils tapent la multitude des petits cons de lycéens Jospin vagissants, nés soumis, qui vivront soumis et mourront soumis, esclaves, prostitués et domestiques réciproques [ Turgot : « besoins réciproques » ] et qui vont bientôt veauter pantalon, caleçon ou culotte. La tentative qui eut lieu dans la Russie dite soviétique ne fut rien moins qu’une tentative pour prendre en main la prétendue institution « économie ». La suite a démontré parfaitement que l’on ne peut pas prendre en main l’économie parce que l’économie n’est pas une institution. On peut prendre en main une institution, on ne peut pas prendre en main les faits d’une classe de faits qui sont, fondamentalement, sans rapport entre eux, sans rapport autre que le classement qui leur a été infligé par les virtualistes. Leurs rapports effectifs sont ailleurs, dans le reste du tout qui a été négligé. Si l’on classe des faits interdépendants (dans un but que je ne traiterai pas ici), ils demeurent interdépendants, mais ils ne sont pas interdépendants parce qu’on les classe mais parce qu’ils étaient déjà interdépendants avant le classement. Ce faisant, on perd de vue la raison de leur interdépendance. C’est le virtualisme. Les Russkofs ont appris à leurs dépens que l’on ne peut pas organiser les faits d’une classe de faits. Marx a poussé à son extrême la stupidité du crétin complet Say (ce n’est même pas lui l’inventeur du sucre de betterave pendant le blocus continental, c’est Vauquelin propriétaire du magnifique château des Giberville, 1609, rue Cateline — Catherine, scarlet empress —). Le marxiste radical Lénine a fait le reste (notez cependant qu’il s’apprêtait à faire le Chinois d’aujourd’hui (la NEP) avant que de mourir. La mort de Lénine fut certainement un malheur pour l’humanité, lui seul était capable, alors, de réparer le mal qu’il avait fait. Pas de chance, n’est-ce pas ? La réalité se venge toujours cruellement. La réalité réside dans le tout. La réalité est l’ennemie des virtualistes, qu’ils soient russes hier ou américains aujourd’hui ; chacun son tour. La colonel Poutine est un véritable real politiker, les Russes ont bien de la chance, et peut-être le monde aussi. L’élégant président Armani Nedjad sourit dans sa barbe. |
Knock-blot Juin 2007
L’Homosexualisme,
nouvel avatar de la « libération sexuelle » par Véronique
Hervouët
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L’homosexualité est un phénomène aussi vieux que l’humanité et les préjugés sur elle (qui relèvent de la même prérogative phallique qui fonde la misogynie) se sont dans une large mesure effacés dans la société occidentale. Aussi peut-on s’interroger sur l’activisme en présence qui consiste à présenter l’homosexualité sur un mode victimaire alors même qu’elle est publiquement présentée comme un nouveau modèle. Car ça n’est pas une vue de l’esprit : le marketing, la pub, la mode, les compagnies d’assurance, les fictions-télé (pour enfants comme pour adultes, et plus particulièrement pour les adolescents), les campagnes politiques s’appliquent à flatter l’homosexualité, à l’instrumentaliser comme un argument de séduction et de vente. Cette promotion de l’homo n’est pas seulement le fait de la communauté homosexuelle, fut-elle sur-représentée parmi les instances médiatiques et culturelles et constituées en efficaces lobbies politiques. Elle est relayée par une large fraction de sympathisants et activistes hétérosexuels dont nombre de représentants politiques, journalistiques et culturels investis d’une foi militante, vecteurs d’un puissant prosélytisme. Prédication
et inquisition Afin de mieux cerner le socius [késaco ?] et qu’y pénètre plus profondément [C’est le mot, isn’t it ?] la promotion des nouveaux modèles, une stratégie coercitive et dialectique s’est constituée. Agissant sur un mode culpabilisateur qui se donne les gants vertueux des Droits de l’homme, elle consiste à exercer une pression idéologique ayant vocation à formater l’opinion publique et une menace sur la liberté de pensée qui tend à la paralyser et à la criminaliser. Cette stratégie s’inscrit dans la politique européenne dite de «défense des minorités » qui consiste à encourager les revendications identitaires (linguistiques, sexuelles, ethniques, religieuses, régionales, etc), à attiser leur dimension conflictuelle en accréditant leurs discours victimaires et en les mettant en concurrence au sein de dispositifs institutionnels [ la HALDE barde ] « anti-discriminatoires » spécifiquement conçus pour accueillir et gérer ces conflits. Méthode du pompier pyromane mise au service d’une stratégie impériale notoire (diviser pour régner), qui a pour fonction de dissoudre la citoyenneté, les solidarités politiques et sociales qui s’y attachent, en fragmentant le corps social en communautés consuméristes concurrentes. Forts de ces puissants soutiens politiques et institutionnels, les lobbies homosexuels ne craignent pas d’exercer ouvertement leurs menaces sur la liberté de penser, parfois même sur le mode crapuleux. Par exemple par la voie du chantage à la dénonciation (banalisé sous le terme d’outing), celle de l’homosexualité de personnalités politiques afin qu’ils se déclarent publiquement tels et manifestent leur solidarité à la cause en imposant les amendements et dispositifs institutionnels adéquats pour que s’accélère la mutation de la culture et des mœurs. Voire même sur le mode de l’agression violente : manœuvres d’intimidation sur des plateaux de télévision, pressions, violence verbale, agressions en commandos contre des auteurs critiques et leurs éditeurs. Véronique
Hervouët |
Que voilà du beau monde. Notez que les homosexualistes ne sont pas nécessairement des homosexuels, de même que les féministes ne sont pas nécessairement des femmes, la réciproque étant, fort heureusement, vraie.
Jean-Claude Michéa fusille la gauche par Laurent Pinsolle →
Outre le fiasco de l’expédition de Suez, l’héritage
socialiste de Guy Mollet, c’est aussi la guerre d’Algérie avec son sinistre
cortège (le bourrage des urnes, l’envoi du contingent et la banalisation de
la torture). Défenseurs jusqu’au bout d’un empire condamné par l’histoire,
les socialistes français ne parviendront jamais à se défaire de ce tropisme
colonial. Dans leur
vision du monde, l’Occident est le dépositaire de l’universel et la
colonisation un généreux tutorat bénéficiant à des peuples attardés. C’est pourquoi ils ont toujours été les chantres passionnés de l’aventure israélienne : l’État d’Israël est leur alter ego colonial. Cet État est le seul de la planète qui colonise ouvertement en violation du droit international. Mais ses dirigeants sont reçus à Paris avec les honneurs. Lorsque l’armée d’occupation bombarde Gaza, en novembre 2012, Laurent Fabius incrimine la résistance palestinienne. Et si l’Élysée se montre intraitable à l’égard de Damas, il trouve toujours des circonstances atténuantes aux crimes sionistes. DOC 2013-10-01 |
Quand la presse française [grosse
salope] nous explique Poutine et la Russie par Kharroubi Habib S’en tenant à des poncifs aussi lapidaires que dévalorisants qu’ils se sont forgés sur la Russie et son président, les médias français favorables à une intervention militaire occidentale contre le régime syrien n’ont eu de cesse depuis que celle-ci a été envisagée de marteler à leur opinion nationale que la fermeté avec laquelle le Kremlin s’oppose à cette option n’était que posture passagère [crétins] et qu’il y sera renoncé dès que l’Amérique et la France auront fait comprendre à Poutine que les « rodomontades » russes ne les impressionnent nullement. Washington et Paris ont, il est vrai, monté la pression sur Moscou en s’adonnant à des préparatifs militaires dont ils ont espéré qu’ils auront un effet convaincant sur Poutine de leur détermination à « punir » son allié syrien et l’amener à le lâcher. Sauf que face aux pressions américano-françaises, le président russe ne s’est pas départi de sa position initiale et a fait comprendre à Obama et Hollande qu’ils se méprenaient dangereusement en essayant de la lui faire changer. Au final et à la confusion « ahurie » des médias français précités, c’est Obama qui a baissé pavillon au constat que Poutine et la Russie n’allaient pas se laisser humilier et laisser faire l’Amérique en Syrie où la Russie a des intérêts géostratégiques et économiques qu’en acceptant de perdre sans réagir cela reviendrait pour elle à prouver au monde qu’elle n’est pas la grande puissance qu’elle affirme être. Les médias [les merdias] français ne digèrent pas que Poutine soit parvenu à imposer la Russie comme passage obligé à un règlement de la crise syrienne et qui plus est a réussi à l’évidence à convaincre son homologue américain que la recherche de celui-ci ait lieu dans des concertations bilatérales russo-américaines excluant le président français et la diplomatie de son pays. Ce qui les fait enrager et recourir à une propagande antirusse et anti-Poutine aux développements frappés du sceau de l’hystérie. Ils s’adonnent en boucle à des analyses de la position de la Russie et de son président dont ils assument imperturbables la légèreté ridicule [des analyses]. Ridicule et méprisable car réduisant cette position à l’expression d’une solidarité entre deux régimes et deux présidents de nature « dictatoriale et liberticide ». Ils évacuent comme une impossibilité consubstantielle à la Russie et à Poutine que sur la crise syrienne Moscou soit du côté du droit international et que ce sont Washington et Paris qui le piétinent en voulant entreprendre une action militaire contre le régime syrien sans feu vert de l’institution mondiale, l’ONU qui en est la source et le garant. Que la position de Moscou a l’approbation de la majorité écrasante de la communauté internationale et des opinions mondiales, cela n’est pas comparable à leurs yeux du moment que Poutine n’est pour eux qu’un « dictateur » qui se moque du droit international et que Hollande et Obama sont d’altruistes et humanistes hommes d’État dont les actes et les décisions n’ont de but que « la protection et la libération » du peuple syrien. Ce poncif qui traduit leur parti pris pour l’hégémonie occidentale dans la conduite des affaires du monde, leur a fait également ignorer la déclaration du pape François qui a fustigé les « va-t-en- guerre » en les accusant de faire le jeu des complexes militaro-industriels. Il ne faut pas enfin négliger qu’en s’en prenant à ces empêcheurs d’entrer en guerre contre le régime syrien que sont Poutine et la Russie, ces médias manifestent la frustration qu’ils ressentent de les voir déjouer un plan d’agression dont le but final est de néantiser le dernier État de la région dont l’existence fait obstacle au projet américano-sioniste de réduire l’ensemble du monde arabe à un conglomérat sans solidarité d’entités basées sur l’appartenance ethnique ou à un courant de la religion musulmane. |
Qui est Pascal Lamy ? Par la revue Faits & Documents →
Les
activistes du « printemps » arabe et le lobby pro-israélien de Ahmed Bensaada →
Volonté
générale ou délibération ? par Bernard
Manin →
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Comment M. Summers ouvrit les vannes de l’abus financier par W. Engdahl →
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Le golpe subreptice par Simon Johnson →
oscar (at Allain’s) sept 10, 2013 @ 6:11 : « Il me semble qu’il y a un précédent : S.Hussayn d’Irak avait accepté toutes les exigences de l’impérialisme USSioniste, cela n’a pas empêché l’invasion de son pays et d’être pendu un jour de décembre 2006!!! Pourquoi ? Parce que les Ricains prétextaient que le Rais avait des armes de destruction massives cachées aux « inspecteurs » de l’ONU(des espions us), alors même que son palais présidentiel avait été fouillé!!!! Attendons si notre cher Bashar acceptera qu’on fouille sa chambre à coucher ou sous son lit ou sa salle de bain!!!! Ne riez pas trop vite des Ricains, ils sont mille fois plus vicieux que ce que vous croyez. Attendons de voir si notre cher Bashar gardera son calme une fois que ces faux inspecteurs de l’ONU formuleront des exigences exorbitantes pour trouver les armes chimiques et on verra si son protecteur Poutine lui volera au secours. En acceptant la destruction des armes chimiques sous contrôle « international », les Russes et Bashar risqueront d’être pris au piège comme le Rais Irakien, car les exigences de l’ONU Sionisée seront sans fin, vexatoires et humiliantes pour ceux qui s’y soumettent. Ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué !!!! »
Il y a à peine quelques années, un président russe
tenait une réunion tard dans la nuit avec son représentant spécial et lui
demandait de voler au plus vite pour rencontrer Saddam, afin de lui
communiquer un avertissement personnel sur une attaque américaine imminente.
Si l’autocrate arabe démissionnait volontairement de son poste de président
et permettait la tenue d’élections démocratiques, disait encore le message
secret du Président russe, il pourrait rester dans son pays et garder son
poste dans son parti. La réunion se passait en février 2003 et l’envoyé du
président russe était Yevgeny Primakov. Et le président était Vladimir Poutine. Peut-être que ce petit récit devait être dans le dossier de Barack Obama à Saint-Pétersbourg. C’est Primakov lui-même, ancien chef du Service de renseignement extérieur russe, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre, qui a révélé l’initiative secrète de Poutine dans son livre malheureusement passé inaperçu (à l’Ouest, au moins), la Russie et les Arabes [Russia and the Arabs : Behind the Scenes in the Middle East from the Cold War to the Present], qui contient beaucoup plus d’un récit à valeur d’avertissement pour les dirigeants arabes – et nos arrogants dirigeant occidentaux – sur les relations qu’entretient Moscou avec le Moyen-Orient, et pas moins que celles de Poutine. Ce dernier avait demandé à Primakov de communiquer son avertissement, directement et en premier lieu, seulement à Saddam, et pas à son ministre des Affaires étrangères Tarek Aziz. Poutine voulait que la proposition faite à Saddam « le soit de façon aussi dramatique que possible ». Cela pouvait être, selon le président russe, la dernière chance de Saddam d’éviter une attaque américaine. Saddam a réagi par un flot d’ accusations contre la Russie : qu’elle essayait de le tromper encore une fois, tout comme elle l’avait fait quand il lui avait été dit dit que si [Saddam] retirait ses troupes du Koweït en 1990, l’Amérique n’attaquerait pas l’Irak. Primakov lui a répondu qu’il a attendu trop longtemps pour mettre en scène son retrait. Saddam n’a alors rien répliqué. Il a juste tapoté Primakov sur l’épaule alors qu’il quittait la salle. Tariq Aziz lui a alors crié, assez fort pour que Saddam puisse l’entendre : « Dans dix ans à partir de maintenant, nous allons voir qui avait raison : notre Président bien-aimé ou Primakov ». Eh bien, nous connaissons la réponse à cette question. |
La Russie a hérité par la force des choses et par les arrangements que les soubresauts du Système impose, d’une place centrale de type antiSystème. C’est ce qui fait d’elle, inévitablement, l’ennemi principal des USA en tant que représentation opérationnelle du Système. La Russie ne peut échapper à ce destin, qui est inextricablement imbriqué dans le déroulement général des événements. Elle ne peut continuer à penser sa politique en termes de référence nationale puisqu’elle est partie prenante d’un affrontement collectif dont la puissance la dépasse et auquel elle ne peut échapper. Réalisme pour réalisme, elle doit s’adapter à cette situation. |
Les hommes peuvent-ils se passer de toute religion ? par Lucien Scubla → La place de la nation
dans les sociétés individualistes par Lucien
Scubla →
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Tsar Poutine ou Raspoutine ? Il est le nouveau méchant. Le diable idéal. Pas
un jour sans que Vladimir Poutine ne soit épinglé par les médias occidentaux.
Un tyran. Un corrompu. Le protecteur du massacreur syrien Assad. Un
homophobe. Un islamophobe. Un xénophobe. Un misogyne. Un réactionnaire allié
de l’Église orthodoxe. Un nostalgique de Staline. La coupe médiatique n’est
jamais assez pleine. Même l’asile politique octroyé à Snowden fuyant la
vindicte d’Obama pour avoir révélé les scandaleuses pratiques américaines
d’espionnage ne fut pas mis à son crédit. On accusa Poutine de ressusciter
une rhétorique de guerre froide. Comme si on avait reproché aux États-Unis
d’accorder l’hospitalité à Soljenitsyne ! Poutine n’est pas un saint. Ce
n’est pas un social-démocrate scandinave et il ne paie pas sur ses deniers sa
facture d’électricité au Kremlin comme le faisait de Gaulle à l’Élysée. Mais
un tel acharnement est suspect. On y reconnaît les méthodes de diabolisation
anglo-saxonnes. On se souvient de Saddam Hussein comparé à Hitler. Les
Américains regrettent sans doute le bon temps d’Eltsine qui avait
« vendu » son pays aux grands groupes d’outre-Atlantique. Poutine
a restauré l’État. Et le patriotisme russe. Avec des méthodes autoritaires.
Dans la tradition des tsars. II est devenu, peu à peu, sans doute sans le
vouloir, le chef de file mondial d’une opposition au nouvel ordre idéologique
qui domine l’Occident : une bien-pensante antiraciste, mondialiste, homophile
et féministe, islamophile et christianophobe. Poutine se pose en dernier
défenseur des Chrétiens d’Orient alors que la France a renoncé à son ancienne
mission. II n’hésite pas à se moquer des contradictions de la diplomatie française
qui combat le terrorisme islamiste au Mali et s’apprête à le soutenir
militairement en Syrie. La justice russe punit sévèrement les chanteuses du
groupe Pussy Riot qui profanent une église. Poutine fait interdire l’adoption
des enfants russes aux couples homosexuels mariés. Une athlète russe qui a le
malheur de défendre la « loi de son pays » est traînée dans la
boue par les médias du monde entier alors que l’interdiction de toute
« propagande sexuelle à l’égard des enfants mineurs » dénoncée comme
« homophobe » existait encore dans notre législation sous le
général de Gaulle. Poutine exalte le Caractère russe du pays, et refuse
d’ouvrir son pays au multiculturalisme. II défend la souveraineté nationale,
la famille et la religion orthodoxe. Autant de péchés capitaux
« réactionnaires » aux yeux des médias et des intellectuels
« progressistes » occidentaux qui, il y a cinquante ans, avaient
en revanche pour Joseph Staline les yeux de Chimène... |
● Du « mariage pour tous » au « mariage pour personne » par François Vatin [DOC 2013-09-02]. « La solution est simple : au lieu de donner aux homosexuels le “droit au mariage”, retirons-le aux hétérosexuels. » Très bien. Je ne suis pas contre les pédés mariés mais contre le mariage. Le mariage a fait son temps : « le mariage, celui du Code civil s’entend, ne sert absolument à rien ». Aujourd’hui, plus de 50 % des enfants naissent hors mariage. Ce n’est pas une raison pour chier dessus comme le font les pédés marieurs pour le seul contentement de leur petit moi chéri. Chier sur le mariage, c’est chier sur les gens qui n’ont que ça. Rien d’étonnant donc que des foules immenses protestent sur cet emmerdement d’une institution à laquelle ces gens tiennent encore. Le PACS est suffisant, il ne reste plus qu’à lui trouver un nom moins dégueulasse. Vatin propose « union civile ». Excellent. Les pédés marieurs ne sont que des con-formistes pressés de devenir des cons formés. ce qui est un comble. Je méprise le con-formisme et les cons formés. L’évolution des mœurs n’est donc pas « mariage pour tous » mais « mariage pour personne » et PACS ou tout autre arrangement pour ceux qui le veulent et paix pour ceux qui sont encore mariés.
Cf. Alain Soral le Mariage gay un plan satanique maçonnique. Femen, femelles sataniques. Les pédés marieurs, en bafouant le mariage, le détruisent, ils militent en fait pour le mariage pour personne dit Soral. Les pédés marieurs étant incapables de se reproduire, ils n’ont aucun droit au mariage qui compte trois moments : procréation, patrimoine, filiation, comme le montre Vatin. Introduire des non-procréateurs dans le mariage, c’est détruire le mariage. Le PACS ne fait aucune référence à la procréation et son succès a lieu principalement chez les hétéros (95 % des PACS). CQFD. De même qu’un catholique serait choqué de voir un musulman se prosterner dans une église et réciproquement pour un musulman qu’un chrétien fasse des signes de croix dans une mosquée (quoiqu’ils aimassent pourtant le même Dieu), les reproducteurs mariés s’offusquent que des non procréateurs s’immiscent dans le mariage.. Si c’est le moment patrimonial et fiscal qui les intéresse, alors il existe le PACS, sinon c’est provocation prideuse. Je chie sur les prideux et les femen. Allo maman bobo. Tout cela est de la merde « socialiste ». Ne peuvent con-voler que ceux qui ont un con (voir plusieurs) à leur disposition.
Enfin, avant que de permettre aux couples de pédés d’élever des enfants, il faut établir un droit des enfants.
Traduction d’extraits de la prose d’Amnesty International :
« Quand la Russie se conduira-t-elle correctement à l’égard du peuple
syrien ? [on croit
rêver ! qui se comporte correctement à l’égard du peuple syrien sinon la
Russie ?] Au cours des six semaines écoulées depuis le véto qu’ont opposé la Russie et la China à la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, qui condamnait la répression sanglante en Syrie, 1.179 Syriens ont été tués[par qui ?, par la faute de qui ?]. Amnesty International a reçu les noms de bien plus de 6.500 personnes qui ont été tuées [par qui ?, par la faute de qui ?] depuis mars 2011. Il est temps que la Russie cesse de s’opposer à des actions énergiques de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU pour faire cesser la violence en Syrie. [énergiques comme en Lybie ou en Irak] La Russie a promis de continuer à faire entrer massivement des armes dans le pays [puisque ce pays et son gouvernement légitime sont attaqué par des forces étrangères] – des armes utilisées pour massacrer des civils [surement pas, salopards : Assad a autre chose de plus urgent à faire que de tuer ses concitoyens]. La Russie prétend que le président syrien, Bashar al-Assad, en a besoin pour les protéger des combattants de l’opposition [quand bien même cela serait, ce n’en est pas moins légitime puisque les combattants de l’opposition sont… des combattants]. Ce qui se passe en réalité, c’est que l’immense majorité des violations des droits humains sont été commises par les forces de sécurité de l’État [vraiment ! quel culot !]. Amnesty a recensé un ensemble de tortures et d’humiliations extrêmement pénibles (quasi-médiévales) qui ont été infligées à pratiquement tous ceux qui étaient, ne serait-ce que, soupçonnés de s’opposer au gouvernement (…). Alors que la Russie ignore les appels internationaux [vraiment très peu internationaux, mais seulement de la prétendue communauté internationale, c’est à dire La Mérique et ses caniches de l’OTAN] à la coopération [on la connaît cette coopération depuis 1990], il y a de plus en plus de preuves que des crimes contre l’humanité ont été commis par les forces de sécurité [mais pas par les envahisseurs ?]. D’anciens détenu-e-s ont déclaré à Amnesty qu’ils avaient soit subi soit constaté 31 méthodes de torture et autres mauvais traitements [comme à Guantanamo ? il fut un temps où les Hamériquins faisaient des renditions en Syrie]. Suivent des témoignages sur les atrocités commises à leur égard comme : “J’ai été battu sauvagement, ils ont utilisé des tenailles pour arracher la peau de mes jambes”. “Nous avons été accrochés sur du bois – crucifiés – les yeux bandés et les mains attachées, puis battus impitoyablement pendant des heures”. La Russie peut faire changer les choses en Syrie. Et elle doit le faire. “ signez notre pétition pour demander à la Russie de se servir de son pouvoir pour mettre fin aux graves violations des droits humains qui sont commises en Syrie actuellement.” » [aux chiottes les droits humains : que de crimes furent commis en leur nom depuis 1990 fumiers d’hypocrites; la Russie à mieux à faire et elle le fait : stop aux interventions humanitaires de mon cul ; fini la plaisanterie : NIET]
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Un bel exemple d’auto contrôle collectif. Comment on a vite fait de dire une contrevérité. (zip zipo, août 29, 2013 @ 1:52 et africalibre, août 29, 2013 @ 2:05: Attention aux nuances !)
L’« antisémitisme », cette arme de destruction massive par Amar Djerrad et aussi :
http://www.algeriepatriotique.com/article/l-antisemitisme-cette-arme-de-destruction-massive
Augusta Conchiglia 26/08/2013 - 19h11 [réponse d’un lecteur] Et si ces armes chimiques, qui ressemblent, selon de nombreux experts, à des bombes chimiques artisanales, étaient balancées par les groupes rebelles ? Que vont faire les États-Unis et les médias va-t-en guerre comme le Monde ? De grâce, respectez l’intelligence de vos lecteurs [ces lecteurs, de moins en moins nombreux d’ailleurs, méritent-ils autre chose ?]. La guerre contre l’Irak, construite sur un gigantesque mensonge, nous appelle à la retenue. Cela me fait de la peine, car je suis un lecteur assidu, de constater à quel point le Monde a perdu de son objectivité. |
Évidemment,
si les « rebelles » ont parlé de l’événement avant l’événement c’est
qu’ils sont les auteurs de cet événement. Tout repose sur le système de
datation de YouTube. Ce système peut être totalement indépendant de la
situation des serveurs. Je présume que le FSB est parfaitement au courant et
puis, s’il ne sait pas, qu’il demande à Snowden. Où
sont les serveurs Google ? Rien à Hawaï ? Du peu que j’aie testé,
cette datation ne se fait pas par pays. Je vais tester ce qu’elle est pour la
France, mais pour cela, je ne dois pas
dormir la nuit. Russia Today →
Il est
0 h 20 légal – GMT+2 –, je charge une vidéo,
c’est toujours le 23 août pour YouTube. / Idem à 2 h 30 légal
(0 h 30 GMT), c’est toujours 23 août pour YouTube. / Idem à
3 h 05 : 23 août. (…) / Idem à 6 h 16 :
23 août. / Idem à 7 h 06 : 23 août. / Idem à
8 h 09 : 23 août. / Idem à 9 h 30 : 24 août.
Enfin !
La politique de datation de YouTube est
simplissime : elle a lieu avec l’heure de Californie où YouTube a son
siège désormais. Par
conséquent, toutes les vidéos postées en Syrie entre 0 heure et
9 heures sont datées de la veille. Ces vidéos peuvent donc avoir été postées
entre 3 heures, début du conflit, et 9 heures le 21 août. Cela
contredit la déclaration de Thierry Meyssan.
Cela dit, je lis dans Médiapart (« Syrie : un millier de civils «exterminés» aux bombes chimiques » par Caroline Donati) : « “Ce qui est nouveau, c’est que le régime teste de nouvelles limites et de nouvelles armes. Car jusqu’à maintenant, les gaz étaient utilisés dans des zones contre l’armée libre et non des zones d’habitation civile” À l’appui d’images satellitaires, HRW confirme là aussi que les zones touchées n’abritent aucune base ou installation militaires rebelles. » (…) « “Jusqu’à présent, la stratégie consistait à viser les zones tenues par les rebelles, soit à l’intérieur, dans l’objectif de les faire fuir pour reprendre le contrôle de la zone, soit à l’extérieur pour les forcer à approcher et les atteindre, explique Thierry Boissière, chercheur au Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo) à Lyon. Aujourd’hui, on est dans une extermination puisqu’il n’y a pas d’ambiguïté sur la cible : la population civile.” »
Précisément ! Quel est l’intérêt du gouvernement Syrien à exterminer spécifiquement des civils, hors de tout objectif militaire ? Nous sommes loin ici des fameux dégâts collatéraux dont la Mérique est coutumière. Il s’agit d’une volonté d’extermination. Quel intérêt donc pour le gouvernement ? Je n’en vois qu’un : donner un bon prétexte à la Mérique pour l’attaquer.
Au contraire, les cannibales libérateurs y ont tout intérêt : ils ont parsemé par-ci par-là de petites quantité de gaz sans que rien n’en résulte. Ils ont donc besoin d’un grand coup, d’un gazage d’un bon millier de civils hors de tout objectif militaire, attribué, comme d’habitude, au gouvernement syrien. De plus, ils ont abondamment fait leur preuve et puis, il sont sur les lieux et ils ont le matériel. Al-Manar : « Selon un expert libanais du dossier syrien, le tapage médiatique autour des armes chimique coïncide avec le début d’une vaste offensive de l’armée syrienne autour de Damas, notamment dans les Ghouta orientale et occidentale. Dès les premières heures de l’attaque, les rebelles ont compris qu’il leur serait difficile de résister à la progression des troupes régulières. Aussi, ont-ils répandu les informations sur l’utilisation d’armes chimiques dans l’espoir de stopper l’avancée des troupes régulières. »
Plus simple encore : ceux qui espèrent en profiter et que nous connaissons bien tant ils sont excités en ont donné l’ordre à ceux qui l’ont fait. Regardez les frétiller avec gourmandise. C’est gros comme une maison et obscène. Grosses salopes. Ah ! j’oubliais : journaputes, petites merdes ! La prétendue « communauté internationale » se résume à l’Occhident qui n’est qu’une énorme merde.
On voit
clairement sur le tableau ci-dessous que seul le fuseau horaire d’Hawaï
convient pour qu’un événement se déroulant effectivement le 21 en Syrie
puisse être daté du 20 août par un serveur. Il faudrait connaître la
politique de datation de YouTube.
En fait, le Net transporte 1.826 petabytes par jour.
Mais 62 % du trafic, ce sont les médias et le divertissement. Et si on
déduit aussi le téléchargement (légal ou non) alors le Web, c’est seulement
11,9 %. Or, au moins deux-tiers des mails sont des spams. Bref, selon
les stats des USA, la NSA s’intéresse à 2,9 % du trafic. Donc, elle
espionne pratiquement tout. Et nous prend pour des idiots. Si Google affirme indexer 0,0004 % des données sur le Net, la NSA représente donc… 400 Google. Et 126 facebook. La question, c’est : pourquoi on nous espionne aussi largement ? Et la réponse a été fournie par Snowden lui-même dans sa déclaration du 1er juillet (que les médias ont passée sous silence, se concentrant sur le suspense de la chasse à l’homme) : « Sans aucune décision judiciaire, l’administration cherche maintenant à m’empêcher d’exercer un droit fondamental. Un droit qui appartient à tout le monde. Le droit de demander l’asile. En fait, l’administration Obama n’a pas peur des lanceurs d’alerte tels que moi, Bradley Manning ou Thomas Drake. Nous sommes apatrides, emprisonnés, ou impuissants. Non, l’administration Obama a peur de vous. Elle a peur d’un public informé et en colère qui demande le gouvernement constitutionnel qui lui a été promis – et elle devrait l’être. Je suis invaincu dans mes convictions et impressionné par les efforts déployés par tant de personnes. » Obama et ceux qui le commandent ont peur de vous. Peur qu’en étant informés, vous disiez non aux injustices, aux pillages et aux guerres. Vous avez beaucoup plus de pouvoir que vous ne pensez. |
L’ordure gouvernementale grouille de FAF.
La nouvelle
confrontation militaire Ouest-Est par Manlio
Dinucci Barack Obama dénonce l’arrogance de Vladimir Poutine et ses relents de Guerre froide, mais ne serait-ce pas plutôt aux Russes de dénoncer le comportement militaire agressif des États-uniens ? Manlio Dinucci revient sur l’encerclement de la Russie par l’Otan. Réseau
Voltaire | Rome (Italie) | 13 août 2013 Depuis que Poutine est revenu à la présidence, la « rhétorique anti-américaine » s’est renforcée de la part de la Russie, en se servant de « vieux stéréotypes de la Guerre froide » : c’est ce qu’a déclaré le président Obama après avoir annulé la rencontre prévue pour septembre. La goutte qui a fait déborder le vase a été l’asile concédé par la Russie à Edward Snowden, coupable d’avoir mis en lumière les preuves que les services secrets étasuniens espionnent tout et tout le monde. Mais il y a bien autre chose. Moscou s’oppose au « bouclier anti-missile », qui permettrait aux USA de lancer une first strike (première frappe) nucléaire en sachant qu’ils peuvent neutraliser la rétorsion. Moscou est opposée à l’ultérieure expansion de l’Otan à l’est et au plan USA/Otan d’anéantissement de la Syrie et de l’Iran dans le cadre d’une stratégie qui cible la région Asie/Pacifique. Tout ceci est perçu à Moscou comme une tentative d’acquérir un net avantage stratégique sur la Russie (et, en outre, sur la Chine). Ne s’agit-il que de « vieux stéréotypes de la Guerre froide » ? On ne dirait pas, vu le programme annoncé par l’Otan le 8 août. Il prévoit « des manœuvres militaires plus ambitieuses et fréquentes » surtout dans les régions adossées à la Russie. Du 25 août au 5 septembre des chasseurs-bombardiers de l’Otan (y compris italiens et français), à double capacité conventionnelle et nucléaire, participeront en Norvège à la manœuvre « Brilliant Arrow » [1] du Commandement aérien allié, à la tête duquel vient d’être nommé le général Frank Gorenc, qui commande aussi les Forces aériennes US en Europe. Puis aura lieu en novembre la manœuvre aérienne « Steadfast Jazz », qui verra le déploiement de chasseurs-bombardiers de l’Otan en Pologne, Lituanie et Lettonie, à la frontière russe. En septembre-octobre des navires de guerre de l’Otan participeront à la grande manœuvre « Brilliant Mariner » en mer du Nord et en mer Baltique. Est aussi prévu l’envoi d’autres navires de guerre de l’Otan en mer Noire, où s’est déroulée en juillet la manœuvre « Sea Breeze 2013 » à laquelle ont participé les marines de dix pays [2] (Italie comprise) (la France y était présente au titre d’observateur avec le Qatar, les Émirats arabes unis, et la Libye, NdT) aux ordres du Commandant des Forces navales US en Europe, qui commande en même temps la Force conjointe alliée à Naples. Les USA et les alliés membres de l’Otan sont donc en train d’accroître la pression militaire sur la Russie, laquelle, évidemment, ne se limite pas à ce qu’Obama appelle une « rhétorique anti-américaine ». Après que les USA ont décidé d’installer un « bouclier » de missiles même sur l’île de Guam dans le Pacifique occidental, le Commandement des forces stratégiques russes a annoncé être en train de construire un nouveau missile de 100 tonnes « en mesure de dépasser n’importe quel système de défense de missiles ». D’ici la fin de cette année le Commandement effectuera 16 lancements expérimentaux de missiles balistiques intercontinentaux de divers types. Et le premier sous-marin nucléaire de la nouvelle classe Borey est déjà en navigation : long de 170 mètres, capable de descendre à 450 mètres de profondeur, armé de 16 missiles Bulava d’un rayon de 9 000 kms et 10 têtes nucléaires multiples indépendantes, pouvant manœuvrer pour éviter les missiles intercepteurs. Le nouveau sous-marin fait partie des huit que la marine russe recevra d’ici 2020 (pour remplacer les précédents), avec 16 sous-marins multi-rôle et 54 unités de superficie. Là-dessus et pas seulement, les médias européens, en particulier les médias italiens champions de désinformation (compétition serrée avec les Français, NdT), pratiquement se taisent. Ainsi la très grande majorité des gens a-t-elle l’impression que la guerre ne menace que des régions « turbulentes », comme le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, sans s’apercevoir que la « pacifique » Europe est en train, à nouveau, de devenir, dans le sillon des États-Unis, la première ligne d’une confrontation militaire non moins dangereuse que celle de la Guerre froide. Traduction Marie-Ange Patrizio Source Il Manifesto
(Italie) |
Rappel : un texte de
circonstance par j.-ph. immarigeon →
Thomas Jefferson a été très clair dans un texte maintes fois commenté qui sont les Notes sur l’État de Virginie, où il prend comme contre-exemple la constitution de cet État qui, précisément, s’il établit une séparation des pouvoirs, n’en fonde pas moins une seule souveraineté. C’est ainsi que seront rédigées ultérieurement toutes les constitutions des démocraties européennes. Pour le rédacteur de la Déclaration de 1776, c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire, car il s’agit pour lui d’une séparation formelle, étant donné que « la concentration des pouvoirs dans les mêmes mains est précisément la définition du gouvernement despotique. Cela n’atténue en rien que ces pouvoirs soient exercés par plusieurs bras et non par un seul. » Il l’écrira plus tard à Madison : c’est le despotisme des assemblées, et non celui d’un autocrate, qui est le plus à craindre pour l’avenir. Mirabeau dira à peu près la même chose dans une intervention devant l’Assemblée nationale au début de la Révolution, et on pourrait trouver là des prodromes de Tocqueville — pour peu qu’on l’ait lu correctement. « Aussi peu nous servira-t-il que ces despotes soient choisis par nous-mêmes. Si nous nous sommes battus ce n’est pas pour un gouvernement de despotisme électif, mais pour un gouvernement qui non seulement serait fondé sur des principes libres, mais aussi dans lequel les pouvoirs de gouvernement seraient tellement divisés et répartis (balanced), entre différents corps de magistrats, qu’aucun ne pourrait transgresser les limites que lui fixe la Loi sans être effectivement contrôlé et réfréné par les autres. » Là où notre principe républicain de séparation est organisationnel, la source de la constitution américaine est, à l’opposé, dans cette séparation fondatrice des pouvoirs et non dans la souveraineté du peuple. « Là où la théorie démocratique moderne considère que c’est la souveraineté populaire qui crée la liberté, Jefferson affirmait le contraire. La liberté, maintenait-il, n’est possible qu’en l’absence de souveraineté. Plutôt qu’un dispositif à l’aide duquel le peuple organise et dirige son pouvoir, une constitution est un système qui sert à limiter ce dernier. Plutôt que d’institutionnaliser la souveraineté. l’objectif de la constitution est de réduire celle-ci à un brumeux trait d’esprit... (Elle) est étouffée dans l’œuf. » Aussi, lorsque le néoconservateur Charles Krauthammer, en plein contentieux électoral de Floride en 2000, s’exclame qu’il faut appliquer « The Rules ». c’est, fidèle épigone de Jefferson, au sens de la règle qui doit primer sur le suffrage universel. Dés lors, il n’y a effectivement aux États-Unis, comme les néo-libéraux nous I’assènent, pas de lois mais du droit. Et, en termes hégéliens, un seul pouvoir qui gouverne : mais ce n’est pas l’assemblée élue. Face à un Congrès qui est une volonté duale et même plurielle, face à une Cour suprême qui accepte des dissents et réagit en retard sur les faits, seul le président réunit entre ses mains la capacité de décision, l’immédiateté de ses actes, et surtout l’unité de pensée et de volonté. Il est donc le seul à personnifier l’unité de la Constitution et l’unanimisme d’une nation par ailleurs culturellement forgée par l’autoritarisme calviniste. Il est une exception parmi les chefs d’État et de gouvernement des démocraties. C’est un archaïsme d’ancien régime. « En forçant une société du XXème siècle à se conformer aux préceptes d’un plan gouvernemental datant du XVIIème siècle, c’est exactement ce que font les États-Unis. » Je souscris à ce propos, mais je corrigerai en avançant d’un siècle : ces institutions, parce que la mentalité américaine en est restée là, datent du XVIIème siècle. |
Un autre
texte de circonstance : Illusion
démocratique par Howard Zinn (Résistance71) [b-Zinn]
● Baratineur ! Il n’y a aucune avenue aux USA qui puisse se présenter à un individu que sa conscience pousse à remettre en question les actions criminelles du gouvernement, sinon le scandale. Quoiqu’il fît sur place, Snowden aurait été neutralisé (les USA ont neutralisé trois Kennedy et bien d’autres). Son exil était indispensable à la réalisation de son projet : il ne pouvait être entendu que du dehors. Nul n’est prophète en son pays.
À la place de Poutine, moi aussi je ne serais pas heureux d’être assis à côté d’Oblabla le bien nommé et je me tiendrais mal a dessein : je mettrais mes doigts dans mon nez, je me gratterais les couilles etc. « L’avant » d’Oblabla est toujours plus de merde. Washington n’a pas d’avenir. Vive la sainte Russie. Honneur de Lavabit, honneur de Silent Circle qui, selon les traditions de la marine, se sabordent afin que le matériel ne tombe pas aux mains de l’ennemi.
Manifestement le mauvais élève, c’est Oblabla. Qu’a fait
le colonel Poutine ? Il a tiré son pays des griffes de l’ordure
néolibérale, mis au pas les oligarques (au besoin en prison pour le motif de
cession à l’étranger du patrimoine russe – en le faisant tomber pour une
affaire fiscale, comme le FBI avec Al Capone –, alors qu’aux USA aucun des
escrocs de la finance ne l’est) et depuis il combat les manœuvres des nouveaux
cons, du nouveau siècle hamériquin, de l’ordure atlantiste et de cette grosse
salope d’OTAN (avec laquelle il a fait 1 à 1 : ma Géorgie dans
le cul de ta Serbie). Il met sous surveillance toutes ces saloperies d’ONG et
en expulse quelques unes. Et pour faire bonne mesure il déclare : silence
les pédés, on n’entend plus que vous.
Qu’a fait Oblabla pour son pays ? En ce moment, il fait beaucoup pour les
pédés : « dans ses discours, [il] ne semble pas distinguer de
dossier plus important que celui du statut des gays [barbarisme, US GO HOME : il faut dire, si l’on
veut parler français, invertis, par exemple – mot employé
systématiquement par Marcel Proust – ; le mot homosexuel pue
l’infirmerie et homo le politiquement correct encore plus puant que
l’infirmerie, mais « pédés » est très bien, c’est comme « flic »,
décrété sobriquet en 1974] ... Comme on l’a vu, dans ces ultimes
réserves, nous parlons exclusivement du côté américaniste. Les raisons en sont
évidentes puisque c’est ce côté, au sein du bloc BAO, qui est totalement infecté par la
politique-Système et par l’inversion
des priorités, avec la
réduction monstrueuse des relations internationales à des sujets “sociétaux”
érigés en questions “stratégiques” fondamentales. Qui niera que la
question du statut des gays lors des JO d’hiver de Sotchi est d’ores et déjà un
grand point de tension stratégique de l’année 2014 ? La stratégie n’existe plus en
tant que telle, non plus que la diplomatie, toutes entières subverties
par cette inversion extraordinaire des valeurs et des thèmes dans
la “grande” politique. Il s’agit d’une évolution qui s’accorde au nihilisme de
la politique-Système et rencontre les faiblesses psychologiques de nombre de
dirigeants-Système, avec l’intérêt pour eux et leurs psychologies anémiques que
de tels thèmes dissimulent complètement l’ampleur de la crise d’effondrement du
Système ; disons que le
débat sur le sexe des anges a été remplacé par le débat sur le sexe des gays...
Cela s’est fait dans un mouvement presque unanime engageant les principales
autorités intellectuelles et morales qui ne cessent de le céder au Système. Ces
autorités, complètement réduites à l’affectivité comme substitut d’une raison
pervertie et défaillante et dépendant d’une psychologie si affaiblie, trouvent
inconsciemment dans cette inversion
une façon jugée moralement réconfortante de ne pas considérer dans les yeux, ni
d’aucune façon, le monstre de la crise d’effondrement du Système, et ainsi de
ne pas être obligés d’affronter un regard qui les écrase et met en évidence
l’imposture de leurs positions et de leurs comportements. deDefensa »
Même la stratégie est invertie ! même la stratégie est pédée.
Le colonel Poutine est comme un chat qui fait semblant de dormir ou de regarder ailleurs. Attention à toi petite souris noire à pattes blanches.
Ceux qui soutiennent Edward Snowden verront dans les mesures annoncées par Barack Obama une victoire pour l'ancien consultant de la NSA. Faut-il voir en lui un patriote ? La question a été posée au président. « Non, je ne pense pas que M. Snowden soit un patriote. J’aurais préféré [...] que l’examen de ces lois se fasse dans la légalité », a-t-il répondu [chérubin]. Et d’ajouter : « Il y avait d’autres avenues qui se présentaient à un individu dont la conscience le poussait à remettre en question l’action du gouvernement. » Le président a néanmoins admis que les révélations de Snowden avaient accéléré l'examen des programmes de surveillance de la NSA. Deux
jours après avoir annulé son sommet à Moscou avec Vladimir Poutine, le
président américain a nié avoir « de mauvaises relations » avec son
homologue russe. « Je sais que la presse aime à décortiquer le langage
corporel. Il a une mauvaise posture », a déclaré Barack Obama, faisant
allusion à des photos récentes où le chef du Kremlin ne semble pas heureux de se retrouver assis au
côté de Barack Obama. Le chef de la Maison-Blanche a cependant reconnu
que la rhétorique antiaméricaine était en hausse à Moscou depuis le retour de
Poutine à la présidence. « J’ai encouragé M. Poutine à regarder de
l’avant plutôt que vers le passé, avec un succès mitigé », a dit Obama. |
Le Patriot Act, ou le pouvoir légal d’agir hors la
loi Sous la pression des révélations apportées par Edward Snowden et des solidarités qui l’entourent, notamment parmi les défenseurs d’une démocratie américaine rendue à la promesse constitutionnelle de son Premier amendement, de défense radicale de la liberté d’informer, Barack Obama a finalement dû reconnaître d’où venait le mal : du Patriot Act. De cette loi d’exception adoptée à l’automne 2001, jamais remise en cause sous sa présidence, et non pas des fuites dont a bénéficié la presse. Sur la défensive, le président américain a de fait admis, lors de sa conférence de presse du 9 août, son échec essentiel : ne pas avoir démantelé l’État d’exception ainsi enfanté, installé à demeure américaine depuis plus d’une décennie. Car qu’est-ce que le Patriot Act ? Tout simplement le pouvoir légal d’agir hors la loi. Sans procédure, ordonnance ou mandat judiciaires. En ne relevant que du pouvoir exécutif, et donc du seul aval présidentiel. Tel fut le coup d’État réussi des [nouveaux cons], profitant de l’effet de choc et d’aveuglement du 11-Septembre : mettre l’État sécuritaire à l’écart des contre-pouvoirs démocratiques, hors contrôle parlementaire ou médiatique, en faisant de la guerre (contre le terrorisme) non plus un exception mais une norme, non plus un moment limité dans le temps mais une continuité permanente, sans terme ni fin. (…) Le confort sécuritaire qu’il promet est une illusion, où s’égare, se perd et se ruine la démocratie : sa vitalité, son pluralisme, ses conflits créateurs, sa diversité stimulante, etc. Comme l’a illustré la grande lâcheté européenne – et spécifiquement française dans l’affront fait au président bolivien Evo Moralès – face au sort d’Edward Snowden, nous ne devons pas compter sur nos gouvernants pour conjurer ce péril. Du moins pas en premier... Mais d’abord sur nous-mêmes. Sortir de l’indifférence, assumer nos indignations, prendre nos risques. C’est l’autre leçon apportée par l’irruption de lanceurs d’alerte planétaires : l’ébauche d’une politique nouvelle, de réseaux et de liens, d’inattendu et d’imprévu, du faible au fort, où les fragiles tâtonnements d’un monde à venir révèlent de meilleurs stratèges que l’aveugle puissance d’un monde en déclin. [Version imprimable] |
Pour qu’il y ait contre-révolution, il faudrait qu’il y
ait eu une révolution. Le processus vers le changement qui a abouti au renversement de Moubarak il y a deux ans et à la chute de Morsi ces derniers jours a commencé depuis longtemps. Il a laissé des traces pour qui veut bien les relever sur les pages de l’histoire de la dernière décennie. Le nombre de grèves et de protestations n’a cessé de s’amplifier depuis 2005. Il a culminé en 2008 lorsque le prix des denrées alimentaires, sous l’effet des opérations spéculatives d’un capital financier qui a fui les produits dérivés adossés aux crédits hypothécaires pour les matières premières et l’agro-alimentaire, ont flambé alors que les salaires minima étaient bloqués depuis 1984 à 25 $ mensuels. En avril 2008, les grèves dans le textile à Mahalla al Koubra avaient créé un précédent inouï, la rue demandait déjà la chute du régime. À cette occasion, les travailleurs s’étaient affranchis de la tutelle des syndicats officiels liés au parti de Moubarak. En résonance avec cet événement qui a servi de matrice au soulèvement de janvier 2011, 23 000 ouvriers se sont mis en grève dans ce même secteur du textile en juillet 2012. Ils exigeaient l’amélioration de leurs conditions de travail, la revalorisation de leurs salaires et le licenciement des cadres corrompus. Du point de vue social, qu’a donc fait le gouvernement Morsi et surtout quel espoir a-t-il donné à une jeunesse affectée par un taux de chômage estimé à largement plus de 25%? La consultation référendaire de décembre 2012 pour l’adoption de la nouvelle Constitution a été précédée par de nombreuses manifestations qui ont donné lieu à des heurts avec la police. Peu d’électeurs se sont déplacées, environ 30% de participation, et moyennant quelques manipulations semble-t-il dans les urnes, elle a été adoptée avec 60% des voix exprimées. Trente ans d’absolutisme, d’humiliations, d’un État
fondé sur une police pléthorique avec 1,5 millions de policiers très
qualifiés en corruption et en torture, un an d’insurrections, d’émeutes, de
rassemblements, de grèves, des milliers de blessés et de morts pour “ça”. [version imprimable] |
● L’Immonde, morceau d’anthologie Elle est trop belle ! Je n’y résiste pas. Comment peut-on être aussi con, aussi salaud ? Crève salope ! C’est pour bientôt d’ailleurs.
|
Il s’agit donc
de la politique américaniste, qui se voudrait habile en jouant sur tous les
tableaux, d’une façon délibérée jusqu’à être grotesque, qui distribue les
divers prébendes de tous les côtés, qui clame “démocratie !” et qui
s’interroge comme Hamlet autour de la définition de “coup” (coup d’État) [To be a coup or not to be a coup,
that is the question. La Mérique est aujourd’hui un objet universel de
dérision. Riez soit, mais cachez vous pour rire : la bête est blessée,
elle est dangereuse].
(La très récente visite du duo McCain-Lindsay Grah[prout] au Caire pour
aider (!) à la résolution de la situation a eu comme effet classique et
attendu de déclencher une vague de protestation contre les déclarations des
deux sénateurs, notamment McCain, considérées comme une ingérence dans les
affaires intérieures égyptiennes [voir PressTV.ir le 7
août 2013]) Le résultat est évidemment catastrophique. Tout le monde au
Caire et en Égypte est antiaméricain. Si l’on veut insulter un adversaire
politique aujourd’hui, on dit de lui qu’il a “rencontré Anne Patterson”
(l’ambassadrice US). Les chiffres statistiques de la popularité US sont
consternants. Description du paysage égyptien à cet égard… |
La démocratie
est-elle enchaînée face à la finance ? par Paul Jorion →
Non ! Adam Smith n’est pas le précurseur du
néo-libéralisme par Jean
Dellemotte →
La main
invisible dans la culotte d’un zouave. Enfin !
Il est vrai que la lettre que le secrétaire à la justice Eric Holder a adressée à son collègue russe, le 23 juillet 2013 (voir le 26 juillet 2013, sur Russia Today), a quelque chose d’à la fois pathétique et surréaliste. Holder plaidait auprès du ministre russe de la Justice la cause estimée honorable d’un transfert d’Edward Snowden de la Russie vers les USA. Holder assurait que, s’il était ainsi livré, Snowden aurait un “procès équitable”, qu’il ne serait pas exécuté puisque le procureur ne demanderait pas la peine de mort, enfin qu’il ne serait pas torturé (on suppose, dès sa réception par les autorités officielles US). Il est vrai qu’à sa lecture, on finit par penser qu’Holder semblait faire des concessions remarquables à la Russie pour obtenir gain de cause, ce qui conduirait à déduire qu’en général, aux USA, on fait des procès iniques et manipulés, qu’on exécute à tour de bras, et qu’on torture d’une façon régulière... Ce n’est pas loin d’être vrai, au reste. (…) |
Impudents ou stupides ? Les deux évidemment. Il semblerait que ces crétins proposent l’échange de Snowden avec un Russe prisonnier aux USA. Or, que je sache, Snowden n’est pas un prisonnier des Russes. Pour faire un échange de prisonniers encore faut-il, en bonne logique, qu’il y ait deux prisonniers. Le colonel Poutine l’a affirmé : Snowden est un homme totalement libre d’aller où il veut (sauf en Russie présentement ; y compris en Russie désormais 2013-08-01), ce qui est la preuve qu’il n’est pas le prisonnier des Russes. Donc, de quel droit les Russes se saisiraient-ils de sa personne pour l’échanger contre un prisonnier russe ? On sait que le colonel Poutine est très pointilleux sur le respect du droit (et de la logique) ce qui n’est pas le cas des amères Loques qui chient dessus en permanence. Quel culot ! Quel chutzpah !
● EN FRANCE,
HOLLANDE EST INTERROGE PAR LA PRESSE ALLEMANDE: "Vous croyez vraiment
à ce que vous racontez ?" du 29 juillet au 3 août 2013 : Notre lecteur Mr Deldongo nous a apporté une vraie
perle, regardez: "A la question abrupte d'un journaliste allemand lui
demandant s'il croyait vraiment à ce qu'il racontait, en annonçant comme il
l'a fait le 14 juillet la reprise économique dans les prochains mois, il a
répondu : "les responsables politiques croient à ce qu'ils disent, c'est
une erreur de penser qu'ils mentent, ils peuvent se mentir à eux-même se
tromper mais je crois à la sincérité des hommes politiques""...
Cool, on voit qu'il est passé par l'Ena qui apprend à dire tout et son
contraire avec la même conviction dans les deux sens, lire ici La Voix du Nord. Je vous le dis, il ne croit
absolument pas aux conneries qu'il raconte, il ment comme tous les
politiques, avec aplomb. Cela dit, vous voyez que même la presse étrangère
prend notre président pour un blaireau. Droopy remporte tous les suffrages en
ce moment. Pour remonter sa côte de popularité, il pense nommer Valls à
Matignon. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 URGENT: LA JP MORGAN MET EN VENTE LE DEPARTEMENT
MATIERES PREMIERES DE BLYTHE MASTERS du 27 au 29 juillet 2013 : La nouvelle est tombée
dans la nuit. A l'heure où j'écris ces lignes, il est 5h33 (du matin), c'est
vous dire à quel point l'heure, c'est le cas de le dire, est grave. Pour que
la JP Morgan décide de se débarasser du département de Blythe, c'est que la
banque est dans l'impasse. Ne vous trompez pas: comme j'ai eu l'occasion de
l'expliquer depuis des mois ici, à la radio et ailleurs, ceci est une
execution pure et simple de Blythe (ET de la JP Morgan, en tant que banque
d'affaires). La Goldman Sachs a eu leur peau, en ayant pris le soin de se
couvrir avec un article du NYT sur le fait que la GS et JPM trafiquent
l'aluminium (donné l'info ici il y a 2 ans déjà, juin 2011)... Et tout en
épinglant la GS, le New York Times crucifie en même temps Blythe Masters (et
la JP Morgan) qui avait racheté presque tous les stocks de cuivre voici
presque 4 ans (voir le livre). Jolie opération sauf que vous, vous étiez prévenus depuis longtemps,
tout comme je l'avais expliqué à Max et à Gillian Tett, que derrière tout
ceci se cache un plan de destruction totale parce que la GS la trouve trop
menaçante pour son business. Voici le communiqué officiel, tombé tard, très tard, bien après la
fermeture de Wall Street: New York, July 26, 2013 -
JPMorgan Chase Co. (NYSE: JPM) announced today that it has concluded an internal review and is
pursuing strategic alternatives for its physical
commodities business, including its remaining holdings of
commodities assets and its physical trading operations. To maximize value, the firm will explore a full range of options over time
including, but not limited to: a sale, spin off or strategic partnership of
its physical commodities business. During the process, the firm
will continue to run its physical commodities business as a going concern and
fully support ongoing client activities. J.P. Morgan has built a
leading commodities franchise in recent years, achieving a top-ranked revenue
position. The business has been consistently named as a top client business
in Greenwich Associates' annual client surveys and was recently named
Derivatives House of the Year by Energy Risk magazine. Following the internal
review, J.P. Morgan has also reaffirmed that it will remain fully committed
to its traditional banking activities in the commodity markets, including
financial derivatives and the vaulting and trading of precious metals. The
firm will continue to make markets, provide liquidity and offer advice to
global companies and institutions that have, for years, relied on J.P.
Morgan's global risk management expertise. JPMorgan Chase Co. (NYSE:
JPM) is a leading global financial services firm with assets of $2.4 trillion
and operations worldwide. The firm is a leader
(etc. etc). Si vous traduisez le charabia linguistico-bancaire, vous obtenez
ceci: "suite à un clash en interne, la banque n'estime plus
nécéssaire de garder Blythe Masters" et son millier de traders
repartis sur tous les continents... MAIS SI LA JP MORGAN VEUT VENDRE, C'EST AUSSI PARCE QU'ELLE A BESOIN
DE LIQUIDITES !!! ET CA C'EST UN SIGNE CATASTROPHIQUE Il va sans dire que cela a fait l'effet d'une bombe dans le monde
bancaire et trading, malgré l'heure tardive. Cela veut dire que la banque a
des soucis avec, entre autres, ses stocks d'or, l'amende de 500 millions de
dollars à payer pour éviter à Blythe de se retrouver au tribunal au nom de la
Morgan, et bien sûr le combat acharné que lui livre la Goldman en souterrain
dans tous les domaines. "The Federal
Reserve said on July 19 it was reviewing a landmark decision to permit banks
to own physical commodities, not only paper derivatives. On Tuesday,
witnesses at a Senate hearing raised questions about metal warehouses, power
plants and tanker vessels owned by banks" écrit le FT. Donc beaucoup trop de fronts simultanés par le sale temps qui court,
et surtout, surtout, après les 17.000 salariés virés il y a à peine quelques
mois pour éponger les mega pertes dues à la "Baleine de Londres"...
Regardez à nouveau la vidéo avec Max (allez direct
à 13 minutes) et l'info de la mi-mai 2013 sur cette page: du 13 au 17 mai 2013 : (...) prévenu Max
Keiser un mois à l'avance que Blythe Masters serait jetée aux loups, 1) pour
que les régulateurs américains puissent justifier leur existence, et 2) parce
que Goldman Sachs ne veut plus la voir dans les parages. Notez que la Goldman
Sachs est l'un des plus gros actionnaires de la... JP Morgan, ha ha ha, cherchez l'erreur : - ) "Among the
investors who attended Monday's meeting, the Journal said, were top 10
shareholders Fidelity Investments and MFS Investment Management, as well as
TIAA-CREF Asset Management and Goldman Sachs Asset Management", lire
ici Reuters. Vous imaginez les effets que cela a eu en interne de Denver à
Singapour et de New York à Londres... D'une part Blythe en danger, d'autre
part les conséquences en interne et à l'externe... Les mois suivants vont
être très intéressants. Ajoutez le fait qu'il y a une pénurie massive de lingots d'or à New
York, que des incendies se déclarent tout seuls dans les coffre-forts censés
contenir des lingots (un cas de force majeure pour les assurances, au
hasard)... "JP Morgan has
more recently initiated a sales process for its warehousing unit, Henry Bath,
although the discussions began before the LMEs announcement, people familiar
with the matter said. It has also discussed selling some of its physical
metal trading book, although there is no direct link between the two deals,
the people added" a écrit le FT le
14 juillet dernier... (notez la synchronicité de tous ces événements) ... que le système financier mondial est en train de couler jour
après jour, et, avec la mise à mort de Blythe, la
Reine des Banquiers, symbole parmi les symboles, l'inventrice des CDS qui
leur a permis de transformer le papier en or, vous avez les prémices d'un
mega Pearl Harbor financier. Lire ici le FT, ici Marketwatch, ici le NYT sur l'aluminimum, ici le WSJ. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Maxime Chaix : Mais ne pensez-vous pas qu’au
contraire, les États-Unis cherchent aujourd’hui à s’entendre avec la Russie,
essentiellement à travers la diplomatie de John Kerry ? Peter Dale Scott : Pour vous répondre, permettez-moi de faire une analogie avec ce qu’il s’est déroulé en Afghanistan et en Asie centrale dans les années 1990, après le retrait soviétique. Aux États-Unis, le problème récurrent est qu’il est difficile de parvenir à un consensus au sein du gouvernement, car il existe une multitude d’agences ayant parfois des objectifs antagonistes. Il en résulte l’impossibilité d’obtenir une politique unifiée et cohérente [voilà qui conforte les analyses de M. de Defensa], et c’est précisément ce que nous avons pu observer en Afghanistan en 1990. Le département d’État voulait impérativement parvenir à un accord avec la Russie, mais la CIA continuait de travailler avec ses alliés narcotiques et/ou jihadistes en Afghanistan, n’ayant pas l’intention de mettre fin à cette collaboration. Par conséquent, dans une certaine mesure, il existait une concurrence entre l’Agence et le département d’État en Afghanistan. À cette époque, Strobe Talbott — un très proche ami du président Clinton, dont il était un influent représentant personnel au sein du département d’État —, déclara avec justesse que les États-Unis devaient parvenir à un arrangement avec la Russie en Asie centrale, et non considérer cette région comme un « grand échiquier » où manipuler les événements à notre avantage (pour reprendre le concept de Zbigniew Brzezinski). Mais dans le même temps, la CIA et le Pentagone étaient en train de nouer des accords secrets avec l’Ouzbékistan, qui neutralisèrent totalement ce que Strobe Talbott était en train d’accomplir. Je doute qu’aujourd’hui, de telles divisions internes au sein de l’appareil diplomatique et sécuritaire des États-Unis aient disparu. Dans tous les cas, depuis 1992, la doctrine Wolfowitz mise en œuvre à partir de 2001 par les néoconservateurs de l’administration Bush appelle à la domination globale et unilatérale des États-Unis. Parallèlement, des éléments plus modérés du département d’État tentent de négocier des solutions pacifiques aux différents conflits dans le cadre des Nations Unies. Cependant, il est impossible de négocier la paix tout en appelant à dominer le monde par la force militaire. Malheureusement, les faucons intransigeants l’emportent le plus souvent, pour la simple et bonne raison qu’ils bénéficient des budgets les plus élevés – ceux qui alimentent La Machine de guerre américaine –. En effet, si vous parvenez à des compromis diplomatiques, ces faucons verront leurs budgets amoindris, ce qui explique pourquoi les pires solutions ont tendance à prévaloir dans la politique étrangère états-unienne. Et c’est précisément ce qui pourrait empêcher un consensus diplomatique entre les États-Unis et la Russie dans le conflit syrien. |
Lecture rafraîchissante par Gilad Atzmon →
EN COMPLÉMENT Échange de courriels entre Edward Snowden et l’ancien sénateur Républicain Gordon Humphrey – Glenn Greenwald (The Guardian)« Je crois que vous avez fait une bonne action en exposant ce
que je considère comme une violation massive de la Constitution des
États-Unis ». L’ancien sénateur Républicain aux deux mandats, Gordon Humphrey, du
New Hampshire, a écrit un courriel à Edward Snowden hier [gras ajouté par mes
soins] : Monsieur Snowden, A condition que vous n’ayez pas divulgué d’informations qui
mettraient en danger un agent de renseignement, je crois que vous avez fait
la bonne chose en exposant ce que je considère comme une violation massive de
la Constitution des Etats-Unis. Ayant servi les États-Unis au Sénat pendant douze ans comme membre de
la Commission des Affaires Etrangères (Foreign Relations Committee), de la
Commission des Forces Armées et la Commission Judiciaire (Armed Services
Committee and the Judiciary Committee), je pense que j’ai une bonne base pour
arriver à une telle conclusion. Je vous souhaite bonne chance dans vos efforts pour obtenir l’asile
et vous encourage à persévérer. Je vous prie de bien vouloir accuser réception de ce message afin
d’être certain que vous l’avez reçu. Cordialement, Gordon J. Humphrey Ancien Sénateur des États-Unis New Hampshire Après avoir contacté le sénateur Humphrey pour qu’il me confirme
l’authenticité de son message, il m’a écrit [gras ajouté par mes
soins] : Monsieur Greenwald, Oui. C’est moi qui ai envoyé le courriel à Edward Snowden, le
remerciant pour avoir dénoncé les violations surprenantes de la
Constitution des États-Unis et pour l’encourager dans sa recherche d’un asile. A ma connaissance, Monsieur Snowden a seulement révélé l’existence d’un programme et non
pas des détails qui mettraient quiconque en danger. Je le considère
comme un courageux lanceur d’alerte. Je m’oppose à la
campagne monumentalement disproportionnée
menée par le gouvernement des États-Unis [qui se sentent péteux] contre Edward Snowden,
alors qu’aucun effort n’est fait pour identifier, démettre de ses fonctions
et traduire en justice les officiels qui ont abusé du pouvoir, violant
gravement et à plusieurs reprises la Constitution des États-Unis et les
droits de millions de citoyens sans méfiance. Les Américains préoccupés par
l’arrogance croissante de notre gouvernement et de son caractère de plus en
plus menaçant
[1984] devraient agir pour aider
Monsieur Snowden à trouver un asile. Les anciens membres du Congrès, en
particulier, devraient prendre les devants et s’exprimer ouvertement. Cordialement, Gordon Humphrey La réponse de Snowden au sénateur Humphrey : Monsieur Humphrey, Je vous remercie pour votre soutien. Je souhaite seulement qu’il y
ait plus de nos législateurs qui partagent vos principes – les actions que
j’ai entreprises n’auraient pas été nécessaires. Les médias ont déformé mes actions et mes intentions pour faire oublier l’essentiel des
violations constitutionnelles [autrement dit faire du bruit pour détourner l’attention du viol de
la Constitution] et à la place se focalisent plutôt sur les individus.
Ils semblent croire que tout récit moderne a besoin d’un méchant. C’est
peut-être le cas. Peut-être que dans ces moments-là, aimer son pays signifie
être haï par son gouvernement. Si l’histoire s’avère qu’il en est ainsi, je n’hésiterai pas à être
haï. Je n’hésiterai pas à porter ces accusations d’infamie pour le reste de
ma vie comme un devoir civique, pour permettre à quelques rares personnes de
pouvoir qui n’ont pas osé le faire elles-mêmes à m’utiliser comme une excuse
pour corriger ces erreurs. Mon intention, que j’ai évoquée quand tout a commencé, est d’informer
le public sur ce qui se
fait en leur nom et ce qui se fait contre eux [1984]. Je maintiens mon engagement à ce sujet.
Bien que les journalistes et les responsables puissent ne jamais y croire, je
n’ai fourni aucune information qui pourrait nuire à notre peuple – agent ou
pas – et je n’ai aucune intention de le faire. En outre, aucun service de renseignement – pas même le nôtre – n’a la
capacité de compromettre les secrets que je continue à protéger. Bien que les
médias n’en ont pas parlé, une de mes spécialisations est d’enseigner aux
agents des services de renseignement de l’armée comment éviter que de telles
informations soient compromises même dans les environnements de contre-espionnage
les plus menacés (à savoir la Chine). Vous pouvez avoir l’esprit tranquille en sachant que je ne pourrais
être forcé de révéler cette information, même sous la torture. Avec mes remerciements pour votre service à la nation que nous aimons
tous les deux, Edward Snowden. Glenn Greenwald http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/jul/16/gordon-humphrey-em... |
Contre-Info Michel
Rocard : les idées de Friedman ont laissé toute l’avidité, la voracité
humaine s’exprimer librement. 25 octobre 2008 « Il faudra ... condamner l’espoir d’une rentabilité à 15 %, alors que le PIB croît de 2 % par an. Cet objectif de 15 % est un objectif de guerre civile. Or, il a été formulé par les professionnels de l’épargne et personne n’a rien dit. Aujourd’hui, si on ne trouve pas d’inflexion, on est dans le mur. Le déclin du Bas-Empire romain a commencé comme ça... » Michel Rocard s’entretient avec Sylvain Besson pour le Temps, 23 octobre 2008 Au-delà des crédits immobiliers
subprimes, on a le sentiment que la crise financière remonte à plus loin...
Quelle est votre explication ? Il y a un consensus presque absolu sur les causes techniques de la crise actuelle. Les banques américaines ont caché les crédits immobiliers douteux dans des packages contenant 15 à 20 % d’actifs douteux, camouflés dans des avoirs sains, qu’on a ensuite vendus comme des actifs financiers uniques. Aujourd’hui, aucune banque n’est en état de mesurer son degré d’incertitude, et encore moins celui du voisin. Pourquoi ça s’est passé comme
ça ? Je suis convaincu qu’il faut remonter au décrochage du dollar et de l’or en 1971. Il a entraîné un manque de repères fixes qui a poussé le monde financier à inventer de plus en plus de mécanismes pour se prémunir contre les aléas de change. Ils sont regroupés sous le nom de produits dérivés. Petit à petit, le taux d’incertitude de ces produits est devenu trop grand et on a eu un effet de bulle... Pardon, vous suggérez de
revenir à l’étalon or ? On ne peut pas ! Malheureusement, c’est le passé. On ne sortira pas des difficultés actuelles sans trouver quelque chose de nouveau. De 1945 à 1975, dans tous les Etats développés, le capitalisme avait une croissance de 5 % par an, il ne connaissait jamais de crise financière et tout le monde était en plein emploi. Nous sommes maintenant dans un capitalisme qui s’essouffle pour atteindre la moitié de cette croissance, sans y parvenir, qui connaît une crise financière gravissime tous les quatre ou cinq ans, et où tous les pays ont un quart de leur population fragilisée devant le travail. Ma question est : peut-on rafistoler le système bancaire sans remédier à cette anémie générale de l’économie physique ? Pourquoi le capitalisme
s’est-il essoufflé ? L’équilibre entre partenaires du jeu économique a changé. C’est le résultat de deux siècles d’histoire du capitalisme. Quand il est né - dans les années 1810-1840 - on s’est aperçu que le système était cruel et injuste. Assez vite naît une riposte du monde du travail, qui prend la forme des coopératives, des mutuelles, des syndicats, du mouvement socialiste. Leur souci est de se débarrasser du capitalisme. Mais le capitalisme a gagné. Sous la pression ouvrière, mais pas seulement, son efficacité prodigieuse a été mise au service de la lutte contre la cruauté sociale. Le système est ainsi fait qu’il est instable. C’est même sa caractéristique principale. La crise des années 1929-1932, et la guerre qui a suivi, a rallié les cervelles à l’idée qu’il fallait le stabiliser. L’accord s’est fait dans le monde sur trois stabilisateurs. Le premier, c’est la sécurité sociale. L’Anglais Beveridge a théorisé qu’en faisant des retraites, de l’assurance chômage, de l’assurance maladie, des prestations familiales, on contribuait à stabiliser le système. Le deuxième régulateur, c’est celui de Keynes : au lieu de gérer les budgets et la monnaie sur la base de comptes nationaux, il faut les utiliser pour amortir les chocs extérieurs. Cette idée explique l’absence de crise pendant les trente années qui suivent. Le troisième régulateur, le plus ancien, c’est celui d’Henry Ford, et il tient en une phrase : "Je paie mes salariés pour qu’ils achètent mes voitures." Mis ensemble, à la fin de la Second Guerre mondiale, ces trois stabilisateurs vont donner le compromis social-démocrate, qui a duré trente ans. Mais ce compromis a été
abandonné depuis longtemps... Les actionnaires ont fini par considérer qu’ils étaient mal traités. Ils ne venaient pas aux assemblées générales - on en rigolait, d’ailleurs. Ça a changé quand se sont créés les fonds de pension qui regroupent des milliers, des millions d’actionnaires. Ils ont envahi toutes les assemblées, en se moquant des problèmes internes de l’entreprise, et en disant "je veux plus". Dans la foulée se créent les fonds d’investissement, plus petits mais beaucoup plus incisifs, et les fonds d’arbitrage, les hedge funds. Ces fonds ont créé une vaste pression sur les managers. Ils disaient : "Si vous ne payez pas plus, on vous vire." Puis il y a eu un mouvement plus puissant encore, celui des OPA. Celui qui ne distribue pas assez à ses actionnaires devient "opéable". Il en a résulté une externalisation formidable de la main-d’œuvre, qui a rendu précaire un quart de nos populations. Au final, cela donne une économie fatiguée, minée par la méfiance, où l’idée de fidélité à l’entreprise commence à disparaître et où la croissance ralentit. Y a-t-il des moyens d’en
sortir ? Tout commence par la prise de conscience et le diagnostic. Ce diagnostic doit être scientifique et internationalement partagé. Aussi longtemps que les chefs d’entreprises productives se laisseront intoxiquer par la propagande bancaire, alors que leurs intérêts sont souvent antagonistes, aussi longtemps que les médias nieront le diagnostic, il n’y aura pas de remède. Le repli national, c’est l’assurance déclin, l’assurance récession, parce que nos économies sont interdépendantes. L’économie administrée, on sait bien que ça ne marche pas. Interdire les produits dérivés, à mon avis ce n’est pas possible, car ils font fonctionner le système. Donc il faut une longue réflexion, qui doit comprendre un aspect éthique. La confiance ne peut pas revenir quand le PDG ou le banquier, qui gagnait 40 fois plus que ses salariés pendant les deux premiers siècles de capitalisme, gagne 350 à 500 fois plus. Il faut reconnaître que le moteur de la croissance, c’est la consommation des ménages. Cela implique le retour de la masse salariale à un niveau plus élevé : en moyenne, sa part dans le PIB a perdu 10 % en vingt-cinq ou trente ans. Il faudra aussi fournir un élément scientifique pour condamner l’espoir d’une rentabilité à 15 %, alors que le PIB croît de 2 % par an. Cet objectif de 15 % est un objectif de guerre civile. Or, il a été formulé par les professionnels de l’épargne et personne n’a rien dit. Aujourd’hui, si on ne trouve pas d’inflexion, on est dans le mur. Le déclin du Bas-Empire romain a commencé comme ça... Comment jugez-vous l’action de
l’Europe dans cette crise ? Elle a fait preuve d’une inventivité inhabituelle. Mais ce ne sont pas les institutions européennes qui ont fonctionné. La Commission se tait. Le Conseil des ministres n’a pas été sollicité. Un type talentueux, qui s’appelle Nicolas Sarkozy, a exploité la convergence des volontés de quelques grands Etats européens. La zone euro nous a protégés. Sans l’euro la crise serait infiniment plus grave. Elle a trouvé un bon conseiller en la personne de Gordon Brown, avec son invention géniale de garantie publique aux prêts interbancaires. A ce propos, je viens d’apprendre une nouvelle délicieuse : le principal conseiller financier de Gordon Brown serait Alan Greenspan [ancien président de la Réserve fédérale américaine]. Or, c’est le surcroît de liquidités qu’il a créé qui a permis aux banques de prendre tous ces risques. Il y a de quoi sourire. Vous êtes encore plus sévère
envers l’économiste ultralibéral Milton Friedman... Friedman a créé cette
crise ! Il est mort, et vraiment, c’est dommage. Je le verrais bien être
traduit devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.
Avec son idée que le fonctionnement des marchés est parfait, il a laissé toute
l’avidité, la voracité humaine s’exprimer librement. |
● PLUS PERSONNE NE LIT LIBERAMERDE !!!! BRAVO
A DEMORAND, LE ROI DES REDAC-CHEFS NULS "Plus grave, les
ventes aux tiers représentent une part croissante de la diffusion. Ces ventes
qui sont des promotions déguisées se font à prix coûtant ou gratuitement dans
les aéroports, les trains, certains lieux publics. Négligeables pour La
Croix, elles sont équivalentes aux ventes au numéro pour Le Figaro,
supérieures aux ventes au numéro pour Les Échos, et représentent plus de la
moitié des ventes au numéro pour le quotidien Le Monde. La presse
quotidienne nationale est ainsi de plus en plus donnée et non vendue. Plus dramatique encore la situation de Libération
... La vente au numéro s'effondre, moins 32% sur la période janvier/mai et
moins 44% sur le seul mois de mai. Les remous internes à la rédaction, les
unes militantes n'ont guère encouragé les ventes. A ce rythme Libération va
se transformer en quotidien vendu dans les 5e et 6e arrondissements de Paris,
le reste sur internet ou remis gracieusement chez les coiffeurs à la mode. En
mai les ventes aux tiers (gratuites pour le lecteur) se sont montées à 28000
exemplaires contre 36000 exemplaires vendus en kiosque. Et chaque numéro est
subventionné à hauteur de près de 30%. Les bobos parisiens ont du souci à se
faire." Lire ici l'Observatoire des Medias merci à Mr Lacoste. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Lecture rafraîchissante par Paul Craig Roberts→
|
|
km2 |
Gouvernorats millions hab. |
Villes |
1 |
Al Mansoura |
3 538 |
5,559 |
0,465
|
2 |
Damanhur |
9 826 |
5,327 |
0,247 |
3 |
Tanta |
1 942 |
4,439 |
0,430 |
4 |
Alexandrie |
2 300 |
4,509 |
4,247 |
5 |
Al Ismailiyyah |
5 067 |
1,077 |
0,338 |
6 |
Shibin Al Kawn |
1 124 |
3,657 |
0,180 |
7 |
Le Caire+Shubra El-Kheima |
3 085 |
8,762 |
7,947 |
8 |
Banha |
1 124 |
4,754 |
0,161 |
9 |
Al Zaqaziq |
4 911 |
6,010 |
0,309 |
10 |
Port Saïd |
1 345 |
0,628 |
0,589 |
11 |
Damiette |
910 |
1,240 |
0,267 |
12 |
Kafr ash Shaykh |
3 467 |
2,940 |
0,152 |
|
Al Jizah (en face du Caire) |
3 000 |
6,979 |
3,259 |
|
|
|
|
|
|
|
41 639 |
55,781 |
18,852 |
Rang
|
Nom |
Recensement |
||||
|
Arabe |
Translittération française |
1986 |
1996 |
2006 |
Estim. 2008 |
1 |
القاهرة |
6 068 695 |
6 789 479 |
7 786 640 |
7 947 121 |
|
2 |
الإسكندرية |
2 926 859 |
3 328 196 |
4 110 015 |
4 247 414 |
|
3 |
الجيزة |
1 883 189 |
2 221 868 |
3 087 878 |
3 258 540 |
|
4 |
شبرا
الخيمة |
714 594 |
870 716 |
1 016 722 |
1 045 370 |
|
5 |
بور
سعيد |
401 172 |
469 533 |
570 768 |
588 935 |
|
6 |
السويس |
327 717 |
417 610 |
510 935 |
529 055 |
|
7 |
الأقصر |
274 074 |
360 503 |
451 318 |
469 440 |
|
8 |
المنصورة |
317 508 |
369 621 |
450 267 |
465 375 |
|
9 |
المحلة
الكبرى |
306 509 |
395 402 |
442 884 |
450 833 |
|
10 |
طنطا |
336 517 |
371 010 |
421 076 |
429 632 |
|
11 |
أسيوط |
272 986 |
343 498 |
386 086 |
394 961 |
|
12 |
الإسماعيلية |
158 045 |
254 477 |
324 717 |
338 429 |
|
13 |
الفيوم |
213 070 |
260 964 |
316 772 |
327 917 |
|
14 |
الزقازيق |
244 354 |
267 351 |
302 611 |
308 637 |
|
15 |
أسوان |
190 579 |
219 017 |
265 004 |
273 450 |
|
16 |
دمياط |
89 498 |
111 111 |
237 023 |
266 627 |
|
17 |
دمنهور |
188 939 |
212 203 |
241 895 |
247 074 |
|
18 |
المنيا |
179 060 |
201 360 |
239 804 |
246 835 |
|
19 |
بنى
سويف |
152 476 |
172 032 |
211 173 |
218 472 |
|
20 |
قنا |
119 917 |
171 275 |
206 831 |
214 851 |
|
21 |
سوهاج |
132 649 |
170 125 |
189 695 |
193 931 |
|
22 |
الغردقة |
132 649 |
170 125 |
160 746 |
189 661 |
|
23 |
مدينة
ستة اكتوبر |
... |
35 477 |
157 135 |
183 859 |
|
24 |
شبين الكوم |
132 751 |
159 909 |
177 060 |
180 454 |
|
25 |
بنها |
115 701 |
145 792 |
158 389 |
161 263 |
|
26 |
كفر الشيخ |
103 301 |
124 819 |
147 380 |
151 781 |
|
27 |
العريش |
67 337 |
100 447 |
138 195 |
146 758 |
|
28 |
ملوى |
98 632 |
119 283 |
140 215 |
144 330 |
|
29 |
عشرة رمضان |
... |
47 839 |
124 120 |
143 753 |
|
30 |
بلبيس |
96 511 |
113 608 |
136 499 |
140 892 |
|
31 |
مرسى مطروح |
43 157 |
52 247 |
120 888 |
137 704 |
|
32 |
إدفو |
46 163 |
94 228 |
115 946 |
122 031 |
|
33 |
ميت غمر |
91 927 |
101 801 |
116 180 |
118 618 |
|
34 |
الحوامدية |
73 298 |
91 732 |
109 468 |
113 128 |
|
35 |
دسوق |
78 316 |
91 318 |
106 868 |
109 787 |
|
36 |
قليوب |
84 413 |
97 157 |
106 804 |
108 573 |
|
37 |
أبو كبير |
68 394 |
85 340 |
102 603 |
106 050 |
|
38 |
كفر الدوار |
196 244 |
231 978 |
113 506 |
105 671 |
|
39 |
جرجا |
71 564 |
95 384 |
102 701 |
104 712 |
|
40 |
أخميم |
70 602 |
84 778 |
101 243 |
104 454 |
|
41 |
المطرية |
74 554 |
87 062 |
100 502 |
103 004 |
Governorates
DQH |
الدقهلية |
3,538 |
Ad-Daqahīyah [Dakahlia] |
5,559,000 |
|
BAH |
البحر الأحمر |
120,000 |
Al-Baḥr
al-Aḥmar [Red
Sea] |
321,000 |
|
BHR |
البحيرة |
9,826 |
Al-Buḥayrah [Beheira] |
5,327,000 |
|
FYM |
الفيوم |
6,068 |
Al-Fayyūm [Fayoum] |
2,882,000 |
|
GHB |
الغربية |
1,942 |
Al-Gharbīyah [Gharbia] |
4,439,000 |
|
ISK |
الإسكندرية |
2,300 |
Al-Iskandarīyah [Alexandria] |
4,509,000 |
|
ISM |
الإسماعيلية |
5,067 |
Al-Ismā'īlīyah [Ismaïlia] |
1,077,000 |
|
JIZ |
الجيزة |
13,184 |
Al-Jīzah [Giza] |
6,979,000 |
|
MNF |
المنوفية |
2,499 |
Al-Minūfīyah [Monufia] |
3,657,000 |
|
MNY |
المنيا |
32,279 |
Al-Minyā |
4,701,000 |
|
QAH |
القاهرة |
3,085 |
Al-Qāhirah [Cairo] |
8,762,000 |
|
QLY |
القليوبية |
1,124 |
Al-Qalyūbyah [Qalyubia] |
4,754,000 |
|
UQS |
الأقصر |
2,960 |
Al-Uqṣor [Luxor] |
1,064,000 |
|
WJD |
الوادي
الجديد |
440,098 |
Al-Wādī
al-Jadīd [New
Valley] |
208,000 |
|
SQY |
الشرقية |
4,911 |
Ash-Sharqīyah [Sharqia] |
6,010,000 |
|
SWS |
السويس |
9,002 |
As-Suways [Suez] |
576,000 |
|
ASW |
أسوان |
62,726 |
Aswān |
1,323,000 |
|
ASY |
أسيوط |
13,720 |
Asyūt |
3,888,000 |
|
BSW |
بنى سويف |
10,954 |
Banī Suwayf [Beni Suef] |
2,597,000 |
|
BSD |
بور سعيد |
1,345 |
Būr Sa'īd [Port Said] |
628,000 |
|
DMY |
دمياط |
910 |
Dumyāṭ [Damietta] |
1,240,000 |
|
KSH |
كفر الشيخ |
3,467 |
Kafr ash-Shaykh [Kafr el-Sheikh] |
2,940,000 |
|
MTR |
مطروخ |
166,563 |
Maṭrūḥ |
389,000 |
|
QNA |
قنا |
8,980 |
Qinā [Qena] |
2,801,000 |
|
SWJ |
سوهاج |
11,218 |
Sawhāj [Sohag] |
4,211,000 |
|
SJN |
جنوب سيناء |
31,272 |
Sīnā'
al-Janūbīyah
[South Sinai] |
159,000 |
|
SSH |
شمال سيناء |
27,564 |
Sīnā'
ash-Shamālīyah [North Sinai] |
395,000 |
|
EGY |
مصر |
996,603 |
Egypt |
81,395,000 |
L’entité atlantique…
|
(…) L’administration américaine invoque la « sécurité » pour justifier son comportement attentatoire aux droits de l’Homme. Ce pays se particularise par la vente libre des armes qui causent la mort de 30 000 personnes par an au motif de la liberté individuelle ; alors qu’il y est interdit de boire un verre de bière sur une terrasse. La lutte contre le terrorisme est un prétexte facile. Il impose de s’interroger sur la conformité aux principes généraux du droit pénal des mesures d’exception et des lois répressives qui s’accumulent, lesquelles ne reposent pas sur la définition d’une infraction, mais seulement un mobile. C’est dans ce contexte que se produit la violation grave des droits de l’homme par l’administration américaine que nous permet de connaître Edward Snowden, qui pose ainsi la question de la forfaiture d’un État en droit international public. Edward
Snowden a révélé la violation « industrielle » de la vie privée de tous les
citoyens de la Communauté internationale. Les USA ont signé le 26 juin 1987 la Convention de Vienne sur le droit des traités, imposant aux États de respecter et d’appliquer les traités de « bonne foi ». Le respect de la vie privée est un droit de l’homme consacré internationalement par l’article 17 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ; un traité des Nations-Unies que les États-Unis ont ratifié le 8 juin 1992. L’organisation industrielle mise en place par l’administration américaine et l’importance des budgets consentis pour violer le Pacte international relatif aux droits civils et politiques établissent la mauvaise foi et caractérisent une politique délibérée de violation des droits de l’Homme. Le Comité des droits de l’Homme des Nations-Unies à Genève, gardien de ce pacte international, a affirmé l’intangibilité des droits de l’Homme (observation générale N°26 61 session 1997). Un État lié par un traité garantissant la protection internationale des droits de l’Homme ne peut pas s’en exonérer ni même tenter de les dénoncer, même temporairement. Edward Snowden apporte la démonstration d’un fait internationalement illicite. La violation délibérée et de mauvaise foi de la vie privée, telle qu’elle est ainsi révélée, engage la responsabilité internationale des Etats-Unis devant la Cour de justice internationale de La Haye. Tout État partie au statut de la Cour (Art. 35) peut prendre l’initiative de saisir la Cour. Aucun des Etats victimes de ces agissements n’a évoqué la possibilité de le faire. (...) Edward Snowden agit donc conformément au droit international public en dénonçant et en apportant la preuve d’une violation incontestable d’un droit de l’Homme, celui du respect de la vie privée. C’est donc à bon droit qu’Edward Snowden revendique la qualité de « défenseur des droits de l’Homme » et invoque la garantie de la protection internationale qui lui est due par tous les États parties à la Charte des Nations-Unies. En plus de commettre un acte internationalement illicite, en violant industriellement les droits de l’Homme, l’administration américaine les viole encore en persécutant un défenseur des droits de l’homme, pour avoir dénoncé une violation. (…) |
Selon l’ordure hamériquène, Snowden a trahi son pays. Or son pays est criminel. Trahir le traitre n’est pas trahir.
L’alliance entre les
États-Unis et al-Qaïda en Bosnie À l’instar de la guerre en Libye, les interventions de Clinton en Bosnie et au Kosovo ont été présentées comme humanitaires. Cependant, les deux parties ont commis des atrocités dans ces conflits ; Washington et les médias occidentaux ont, par intérêt, minimisé les exactions perpétrées par les musulmans. Beaucoup d’Américains savent que Clinton a déployé les troupes US afin d’imposer les accords de paix de Dayton à la suite d’atrocités serbes amplement relayées par les médias : le massacre de milliers de musulmans à Srebrenica. Grâce à une énergique campagne menée par l’entreprise de relations publiques Ruder Finn, les Américains entendirent beaucoup parler du massacre de Srebrenica. Mais ils en entendirent considérablement moins concernant les décapitations et autres atrocités commises par des musulmans – atrocités qui ont précédé Srebrenica et qui contribuent à expliquer ce massacre. En effet, l’une des raisons majeures expliquant
l’attaque de Srebrenica par les Serbes est qu’ils voulaient répondre aux
attaques armées organisées depuis cette ville contre des villages avoisinants :
« Des sources issues des renseignements ont déclaré que ce fut
principalement ce harcèlement qui a précipité les attaques serbes contre 1500
défenseurs musulmans à l’intérieur de cette enclave. » Le général
Philippe Morillon, commandant des troupes de l’ONU en Bosnie de 1992
à 1993, déclara devant le TPIY (le Tribunal pénal international pour
l’ex-Yougoslavie) que les forces musulmanes basées à Srebrenica
« s’engagèrent dans des attaques durant les fêtes orthodoxes et
détruisirent des villages, massacrant tous les habitants. Cela créa dans la
région un degré de haine assez extraordinaire. » Selon le professeur
John Schindler : « Entre mai et décembre 1992, des forces
musulmanes ont attaqué à répétition des villages serbes autour de Srebrenica,
tuant et torturant des civils ; certains furent mutilés et brulés vifs.
Même des comptes-rendus venant de sources pro-Sarajevo concèdent que les
forces musulmanes de Srebrenica [...] assassinèrent plus de 1.300 Serbes
[...] et avaient ‘nettoyé ethniquement une vaste zone. » |
Selon Rami Abdel Rahman de l’Observatoire Syrien
des Droits de l’Homme (OSDH), une prétendue ONG fréquemment citée par la
presse quand elle évoque le bilan des victimes en Syrie, le nombre de tués
dans ce pays a désormais passé la barre des 100.000. Ces victimes se répartissent comme suit selon l’OSDH: - 36 661 civils (dont 8 000 femmes et enfants) - 13 539 combattants "rebelles" - 2015 transfuges de l’armée gouvernementale - 25 407 soldats de l’armée régulière - 17 311 membre de milices et d’unités pro
gouvernementales (dont des informateurs du régime) Ce qui nous fait un total de 94 933 tués dont un
peu plus d’un tiers de civils non combattants et non armés. Vous notez comme moi que nous ne sommes pas à 100
000 morts. C’est que ce bilan doit être complété ainsi que
nous l’explique l’OSDH « Ce bilan des tués ne comprend pas les plus
de 10 000 détenus et personnes disparues dans les prisons du régime, ni les
plus de 2 500 soldats de l’armée régulière et militants pro régime prisonniers
des combattants rebelles, » précise l’OSDH sur son site web. Le chiffre de 100 000 morts couramment repris par
la presse ne correspond donc pas exclusivement à des victimes civiles, puisque
la grande majorité des tués sont des combattants qu’ils appartiennent à l’un
ou à l’autre camp. En outre, comme le remarque Angry Arab et ainsi que le donnent à voir les chiffres
de l’OSDH, les forces du gouvernement ou pro gouvernementales ont subi des
pertes beaucoup plus élevées que les forces "rebelles": 42.718 tués
côté gouvernemental, contre 15.554 du côté des « rebelles ». Soit un rapport de presque 1 à 3 en faveur des
rebelles. Si on en croit les chiffres de Rami Abdel Rahman,
c’est plutôt le gouvernement syrien que Laurent Fabius devrait chercher à
équiper parce que l’armée gouvernementale semble écrasée par le rouleau
compresseur de l’opposition armée (mais démocratique). Je conclurai en citant Angry Arab « Donc,
le régime syrien utilise des avions de combat et des missiles Scud pour
bombarder les rebelles et il se débrouille quand même pour subir plus de
pertes que les rebelles ? Comment est-ce possible ? On ne peut l’expliquer
que par le procédé utilisé par les rebelles: ils tendent à classer leurs
propres pertes parmi les victimes civiles. » Ce qui signifie probablement, ainsi que je l’avais suggéré dans un précédent post, que les pertes civiles en Syrie sont beaucoup plus faibles qu’on ne le dit généralement, peut-être de l’ordre de quelques milliers au maximum (ce qui est encore trop) et pas causées uniquement, tant s’en faut, par les armes du gouvernement ou de milices pro Assad.. |
Snowden : son père lui écrit une lettre par Le Figaro.fr avec AFP Le père d’Edward Snowden, Lon Snowden, ainsi que l’avocat de celui-ci aux États-Unis ont écrit aujourd’hui à l’Américain une lettre ouverte dans laquelle ils le comparent à un illustre patriote de la guerre d’indépendance américaine au 18e siècle, Paul Revere. « Je soussigné, Bruce Fein, écris cette lettre en collaboration avec votre père en réponse à la déclaration que vous avez publiée hier à Moscou », écrit l’avocat, un militant des libertés constitutionnelles et ancien de l’administration de Ronald Reagan. « Vous êtes un Paul Revere des temps modernes, qui appelez les Américains à faire face au danger croissant de la tyrannie et d’un État sans contre-pouvoir », ajoute-t-il dans un texte solennel, cosigné par les deux hommes. En avril 1775, Paul Revere avait averti des chefs révolutionnaires américains dans le Massachusetts de l’arrivée imminente des troupes britanniques. L’histoire de sa chevauchée nocturne est passée à la postérité et l’a transformé en héros populaire. Lundi, le père de Snowden a dit au journal Washington Times qu’il était déçu par l’attitude du gouvernement américain, déclarant : « Si mon fils a eu accès à des informations qui l’ont poussé à croire que la Constitution a été violée, alors la publication non autorisée d’informations confidentielles n’est en aucun cas anticonstitutionnelle ». |
La Cour d’Appel de Paris a condamné mercredi l’agent provocateur israélien Philippe Karsenty à verser 7.000 € de dommages et intérêts au journaliste Charles Enderlin, correspondant de la chaîne France 2 en Israël, et victime d’une campagne de haine de la part du lobby sioniste depuis maintenant plus de dix ans. Philippe Karsenty a accusé de manière répétée Charles Enderlin d’avoir inventé la mort, sous les balles israéliennes, de l’enfant palestinien Mohammed Al Dura, le 30 septembre 2000 dans la bande de Gaza. Charles Enderlin et la chaîne ont eu beau apporter toutes les preuves qu’ils avaient travaillé de manière professionnelle pour apporter à leur public une information la plus exacte possible, rien n’y a fait. Karsenty, avec le soutien d’une meute de chacals, tels Finkielkraut ou le désormais ex-président du CRIF Richard Prasquier, a continué d’agiter sa théorie du complot : « l’enfant Mohammed Al Dura n’est pas mort ; en faisant un reportage bidon, diffusé dans le monde entier, Enderlin a présenté les soldats israéliens comme des tueurs d’enfants ; sans lui il n’y aurait pas eu la deuxième intifada ! ». Peu importe évidemment à ces individus que dans le monde réel, depuis 2000, plus de 1.000 enfants palestiniens aient été assassinés par l’armée israélienne. Enderlin avait donc porté plainte pour diffamation, et obtenu une première condamnation de Karsenty en 2006. En 2008 cependant, la Cour d’appel de Versailles relaxait Karsenty, non pas parce qu’il n’aurait pas tenu de propos diffamatoires, mais au bénéfice de la « bonne foi » [♫ chacal et bonne foi sont des mots qui ne vont pas très bien ensemble, très bien ensemble]. Charles Enderlin et France Télévisions formaient ensuite un pourvoi devant la Cour de Cassation, qui, en 2012, cassait la décision de la Cour d’Appel et renvoyait l’affaire devant une autre chambre. L’audience a eu lieu il y a quelques mois, et la décision condamnant Karsenty a donc été annoncée ce mercredi 26 juin. Charles Enderlin a écrit un livre très éclairant sur la campagne de haine dont il est la cible depuis tant d’années, intitulé « Un enfant est mort ». |
Liban / Syrie :
Une manœuvre « secrète » déjouée en moins de 24 heures !
par Amin Hoteit →
J’ai eu l’occasion d’expliquer dans diverses interviews que dès le départ, il y a une différence fondamentale entre la révolte syrienne et ce qui s’est passé en Tunisie, en Égypte et au Yémen. En Syrie, vous aviez un malaise rural important depuis 2007, du fait d’une série d’années de sècheresse, puis du fait que le gouvernement a voulu faire plaisir au Fonds Monétaire International et aux pays occidentaux, et qui s’est mis à supprimer pas mal des subventions dont jouissait l’agriculture. Les observateurs de terrain en Syrie savaient que le monde rural, autrefois très privilégié par le régime et qui avait longtemps constitué sa base essentielle, commençait vraiment à connaître un état de mécontentement grandissant. Quand vous regardez où ont eu lieu les manifestations en Syrie, quelle était la composition sociale des manifestants et quel était leur nombre, on voit bien qu’ils étaient des ruraux pauvres dans des régions rurales pauvres périphériques, situées aux frontières avec la Jordanie et la Turquie. Les images parlaient d’ailleurs d’elles-mêmes. Elles contrastaient avec les grandioses manifestations de masse, tunisiennes, yéménites ou égyptiennes, où tous les groupes sociaux et toutes les classes d’âge étaient au rendez-vous. On a très vite assisté à l’arrivée d’armes aux mains des groupes d’opposants qui se sont constitués sur le terrain. De plus, il y a eu le déchaînement d’une guerre médiatique absolument spectaculaire contre le régime syrien. Or, les manifestations de masse en Syrie ont eu lieu en faveur du régime et contre l’opposition armée ; dans ces manifestations on a vu toutes les classes sociales, tous les groupes d’âge et de très nombreuses femmes… C’est donc une différence absolument fondamentale par rapport aux autres situations de révoltes dans le monde arabe. |
● LA FRANCE
DESCENDUE PAR LE NEW YORK TIMES + JP MORGAN (1) du 24 au 28 juin 2013 : Étonnant... Le NYT a
choisi de faire un grand article sur le système français actuel en le
comparant à la IIIe République et qui a été incapable de s’adapter aux
réalités de son époque. C’est ce que le gouvernement de Hollande a en
commun... avec la IIIe selon le quotidien américain. Papier inquiétant s’il
en est (et il n’augure rien de bon) car il met aussi en avant l’article du
journal L’Opinion sur un éventuel coup d’Etat des militaires catholiques
(voir plus bas). (Ce qui me prouve que tout ceci est orchestré). En clair, le NYT explique au reste du monde que nous avons une bande
de brelles aux commandes incapables de prendre des décisions: "France’s
Third Republic lasted 70 years, but it is most remembered for its disastrous
performance between the 20th century’s two world wars when a succession of
governments, no fewer than 34, to be exact, stubbornly refused to recognize a
changing world." Je vous invite à le lire avec beaucoup d’attetion car il dit bien des
choses, surtout entre les lignes... Par exemple, que notre système politique
devrait être jeté aux orties, ainsi que notre système social, (sous-entendu
afin qu’il soit copié sur celui des États-Unis dans le futur cadre de l’union
transatlantique, mais ceci est un pur hasard). Et, oh hasard, encore une
fois, cela colle aussi avec cet obscur rapport de la JP Morgan sorti il y
a 20 jours et qui suggère que tous les pays européens trop sociaux tombent et
soient remplacés par des sortes systèmes fascistes , sous entendu des
dictatures favorables (lire: à la solde) aux (des) Etats-Unis. Comme par
exemple en Amérique du Sud et au Chili en
particulier... Notre lecteur belge Rudy ajoute: "Cela
rejoint, voire dépasse les hypothèses les plus pessimistes que vous avez
développé dans votre ouvrage Blythe Masters. Lu sur Grand Soir: "le géant des banques réclame
l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établiés après la
Seconde Guerre mondiale .... et la mise en place de régimes
autoritaires"". La coïncidence de tous ces articles arrivant en
même temps est tout simplement stupéfiante. Lire ici le grand papier du New York Times et ici le "JP
Morgan to eurozone periphery: "Get rid of your pinko, anti-fascist
constitutions"" publié par Euro Observer. PS: Tout ce que l’on craignait dans cette crise, et même le pire, est en train d’arriver. Que la JP Morgan se plaigne que les systèmes européens soient trop antifascistes est un pur régal du point de vue de la manipulation américaine... Dans cette crise, tous les masques finissent par tomber bien plus tôt qu’on ne l’avait imaginé, lisez la suite ci-dessous. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Alain Supiot. Grandeur et
misère de l’État social par Bernard Gensane →
Dans ce fort ouvrage, l’auteur expliquait en quoi le nouvel ordre économique mondial avait quelque chose de fasciste. Il citait Hitler, pour qui « Les richesses, par la vertu d’une loi immanente, appartiennent à celui qui les conquiert. Ceci est conforme aux lois de la nature. » Mais, dans le même temps, il rappelait que les démocraties parlementaires ne pouvaient être dédouanées. L’Exposition universelle de Chicago en 1933 s’ouvrait sous l’égide du slogan : « La science trouve, l’industrie applique, l’homme s’adapte. » Si l’individu ne s’adaptait pas, il était dégraissé, purgé, considéré comme une maladie parasitaire. Supiot terminait son ouvrage par une analyse de cette plaie du XXIe siècle, le nouvel individualisme identitaire : « Ceux qui sentent le sol institutionnel se dérober sous leurs pieds cherchent appui ailleurs : dans l’affirmation ostentatoire de leur religion, de la couleur de leur peau, de leur genre ou de leur orientation sexuelle. Cette montée des revendications identitaires éclipse les causes socio-économiques de l’injustice sociale. La question de l’injustice est ainsi déplacée du terrain de l’avoir vers celui de l’être, du terrain du savoir vers celui du paraître. [page 100] » Selon une formule frappante de l’auteur, la « loi pour soi » est devenue le « soi pour loi ». (…) Une des thèses de Supiot est que, lorsque le droit
social disparaît, la solidarité s’évanouit. Alors, les travailleurs ont tôt fait de se tromper
d’adversaires : « Les massacres déments de la première moitié du
XXe siècle ont montré ce qu’il advient lorsqu’une
paupérisation massive est imputé à des boucs émissaires, et nourrit la haine
de l’autre : haine nationale ou raciale, haine de classe ou haine
religieuse. »
On comprend que la déclaration de Philadelphie de 1944 ait stipulé qu’« il
n’est pas de paix durable sans justice sociale ». |
(…) Un collaborateur de Russia Today, Afshin Rattansi,
reprend (le 19
juin 2013) grosso modo l’idée du commentateur britannique Shoebridge (le 18
juin 2013) selon laquelle les rebelles font chanter Obama. Rattansi parle plutôt des sept pays “pris en
otages” par les rebelles : « This loose coalition of rebels seems
to have held 7 of the G8 hostage already, because they seem to be saying ‘we
want this and we want that. » L’idée est juste, certes, mais nous
dirions qu’elle ne s’applique pas vraiment aux rebelles, eux-mêmes otages de
leurs divisions, de leur incohérence, de leurs ambitions grotesques, de leur
corruption, de leur absence totale de légitimité, – puisqu’avec les
“parrains” qu’ils ont (bloc BAO), ils ne pouvaient qu’évoluer de cette façon.
Les pays du bloc BAO
sont otages d’eux-mêmes, par l’intermédiaire de leurs diverses
narrative, et de plus en plus privés de toute légitimité, ce qui se mesure à
la faiblesse de leurs discours, à la stupidité de leurs montages qui ne
dépassent pas le temps d’un discours... Ces gens sont littéralement épuisés,
reprenons le mot, et nous font assister directement et précisément à un
véritable collapsus,
selon le sens médical, de leur psychologie, – et cela s’exprimant de cette
façon : «Le terme collapsus désigne de manière générale un effondrement
(participe passé latin de collabi, tomber ensemble, tomber en ruine). Le
verbe correspondant, “collaber”, s’utilise en général pour désigner un objet
mou et creux qui se dégonfle et dont les parois collent.» Ces gens
“collabent”, par conséquent, comme “un objet mou et creux” se dégonfle, et
l’objet étant leur psychologie. |
Le meilleur titre saluant, ou plus simplement actant puisqu’il le faut bien l’élection présidentielle iranienne, est sans doute celui du Monde du 16 juin 2013. Il renvoie à l’objectivité fameuse de notre “journal de référence” en même temps qu’il développe avec discrétion une sorte de scoop qui ne peut que satisfaire le rangement du bloc BAO : « La communauté internationale prête à travailler avec Rohani ». Le titre signifie donc que “la communauté internationale” existe, et précise que Le Monde l’a rencontrée et a pu obtenir son précieux avis, quasiment en exclusivité. Là-dessus, on vous laisse à penser que l’Iran est nécessairement isolé puisque “la communauté internationale” est nécessairement un tout et qu’elle donne son avis sur l’Iran comme à quelque chose qui est hors d’elle, et par conséquent l’Iran n’en fait pas partie. Tout cela couronne un texte composé avec zèle et discipline de banalités convenues où nulle part ne sont signalées les habituelles erreurs de prévision sur l’évolution de la politique iranienne, erreurs qui tiennent sans aucun doute à une mauvaise lecture constante de l’Iran de la narrative que le bloc BAO maintient en activité à son intention depuis un nombre respectable d’années. (…) |
Avec le sommet du G8 qui débute en Irlande du Nord, il est peu probable que la Syrie soit au menu, tant Vladimir Poutine tance les Occidentaux avec des arguments implacables. En effet, hier, au 10 Downing Street (siège de la Primature), le président russe, Vladimir Poutine, a châtié l’ouest devant un David Cameron complètement perdu, n’ayant aucun argument à faire valoir lorsqu’il a évoqué l’envie ridicule d’armer les rebelles syriens. Il a dit au premier ministre britannique, avec sa franchise habituelle, « Vous pensez vraiment armer des gens qui ont mangé des organes humains ? Nous, la Russie, armons, jusqu’à preuve du contraire, le gouvernement légitime de la Syrie ». David Cameron, gêné aux entournures a revendiqué le fait que, il fallait mettre fin à la catastrophe humanitaire relative à la guerre civile. Parlant de la conférence de paix de Genève, que ses complices et lui semblent vouloir gâcher, il a indiqué qu’il ne savait pas les « qui » devaient y assister, ni son ordre du jour. M. Poutine a déclaré crûment : « Vous ne nierez pas que l’on n’a pas vraiment besoin de soutenir des gens qui non seulement tuent leurs ennemis, mais dissèquent les corps et mangent les intestins devant le public et les caméras. S’agit-il des personnes que vous souhaitez prendre en charge ? Est-ce à eux que vous voulez fournir des armes ? Cela a probablement peu de rapport avec les valeurs humaines qui ont été prêchés par l’Europe depuis des centaines d’années. » (…) |
Les horreurs de Husserl dévoilées (C’est un pandémonium) →
Deux siècles de
crapuleries et plouqueries hamériquènes par Peter Dale Scott
et Robert Parry →
La page de Peter Dale Scott chez Réseau Voltaire et chez Mondialisation.ca.
LES MERDIAS ONT
BIEN DESINFORMÉ LES FRANCAIS AVEC L’AFFAIRE MERIC du 10 au 14 juin 2013 : Les skins ont tout fait pour éviter la bagarre avec les jeunes Melenchonistes, tous les témoins l’affirment. En réalité c’est une banale rixe qui a très mal tournée comme parfois ici lien, ou bien lors des matches PSG-Marseille. Le jeune Méric était connu pour chercher "la baston avec les fafs" et clairement il n’a pas très bien calculé le type en face de lui. Qu’avez vous entendu sur les merdias pendant 48h d’affilé??? Lire ici le "remarquable papier du blog Fikmmonskov"... ici RMC et ici l’article du Point. No comment, hormis que les hommes de Mélenchon ont bien exploité l’incident avec, au préalable, des déclarations particulièrement haineuses peu dignes d’un politique : "Un conseiller municipal du Front de Gauche appelle à "briser les os" de Marine Le Pen" lire ici Info Bordeaux... © www.jovanovic.com 2008-2013 |
● LE PATRON
DU MI-5 A LA TETE DE LA SECURITE DE LA HSBC ET L’ANCIEN DE LA CIA CHEZ KKR du 3 au 7 juin 2013 : ... Ha ha ha... Cela lui permet de faire bonne
figure après avoir servi de blanchisserie à tous les dealers de la planète...
Alors attention, maintenant ils ont un chef espion pour diriger leur sécurité
et il pourra aider la HSBC dans l’autre sens, c’est à dire... ne pas se faire
prendre. Ben oui. Lire ici le Telegraph, ici le Independent... Son salaire: 125.000 livres. Une paille
quand on le compare à celui des banquiers et aussi aux amendes données par
les US, presque 2 milliards de dollars, à la Hsbc. Notez quand même que toutes les grandes banques US ont déjà des
anciens du FBI, de la CIA et de la NSA dans leurs équipes, sans parler de
tous les policiers divers et variés comme par exemple la JP Morgan. La banque
s’étoffe de nouvelles spécialités... puisque même les anciens espions
deviennent banquiers. Ainsi, l’ancien patron de la CIA, le général David
Petraeus est devenu membre du célébre fonds d’investissement KKR après avoir
enseigné en fac. Le Washington Post écrit: "First,
we learned in April that the four-star general, who stepped down as director
of the CIA amid revelations about an extramarital affair, would be joining
the City University of New York’s Macaulay Honors College for a one-year
position as a visiting professor ... the private equity firm announced
Thursday that Petraeus would be joining as chairman of the KKR Global Institute,
a newly created center within the investment firm". La boucle est bouclée.
Merci aux lecteurs que ces sujets fascinent vraiment : - ) Il n’y a que
quelques journalistes suisses totalement stupides pour ne pas voir la réalité
: - ) Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 DANS LE MEME
GENRE... ILS REGULENT LES MENDIANTS... du 3 au 7 juin 2013 : Notre lecteur Angel a vu un article très symbolique de ce qui se passe en ce moment à Charleroi: "cette ville qui autrefois était l’une des plus prospères du royaume s’apparente aujourd’hui d’avantage à Detroit. Crimes, délinquance, drogue, vols en tous genres, la misère ... Mais aujourd’hui il s’agit d’une toute autre criminalité qui sévit, celle mise en place par les pouvoirs politiques. En effet à Charleroi, les élus ont décidé d’imposer un règlement de travail au mendiants, un calendrier avec des plages horaires, des lieux où faire l’aumône et tout un tas d’autres règles à respecter. Au delà de ce réglement fantoche, les contrevenants s’exposent à des amendes, à des arrestations administratives mais surtout se verront confisquer leur maigre recette par la police ... A quand une plage horaire? Des endroits et un calendrier pour crever de faim ou crever tout court?". Ecouter ici le reportage de RTL. Pas mal comme idée... Taxer les mendiants, voilà qui va beaucoup rapporter, en effet. Comme si on pouvait stopper la misère avec un simple réglement municipal... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Le
problème, c’est le sionisme
|
Le
problème, c’est le sionisme
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a
Éloge, et triomphe, du complotisme (deDefensa) →
Ne serait-ce que pour le très fort mépris que le complotisme dénote vis-à-vis des narratives du système. Le système a les soupçons qu’il mérite. Le complotisme a contraint le système à lui répondre par autre chose qu’un mépris dédaigneux. Ce faisant, le système fait la pub du complotisme (Alex Jones, cent mille visiteurs par minute en cas de crise !) Ce faisant, le complotisme fait la pub du reste de la presse alternative à laquelle il appartient. Merci complotistes, ne mollissez pas. Je déplore seulement que votre narrative soit parfois encore plus stupide que celle de l’Occhident.
● RUMEURS DE
DEUX NOUVEAUX IMPOTS !! du 27 au 30 mai 2013 : J’ai eu écho de deux "nouveaux" impôts,
dont un particulièrement ignoble. A moins que cela soit un 1er avril [en effet
puisque cet impôt a déjà lieu : c’est la taxe foncière qui est basée
sur… la valeur locative, si les mots veulent encore dire quelque chose],
LaVieImmo.com rapporte ceci : "Un nouvel impôt serait
actuellement en préparation, qui frapperait les ménages pleinement
propriétaires de leur résidence principale. Non pas lors de sa revente via
une taxe sur la plus-value, mais alors même qu’ils l’occupent. Libération,
qui évoquait le premier l’éventualité d’un tel impôt, expliquait au mois
d’août dernier que l’idée [est] de soumettre à l’impôt sur le revenu les
revenus fictifs, que constituent l’absence de loyer pour les millions de
propriétaires ayant remboursé leur emprunt. La suggestion, précisait le
quotidien, émane de Cartes sur table, think tank créé en 2008
et composé de jeunes
sympathisants PS, Front de gauche ou Europe Écologie-les Verts. La
mesure, si elle était effectivement adoptée, rapporterait 5,5 milliards
d’euros par an à l’Etat". Lire ici, merci à Mr Lem. Ca ne m’étonne pas de ces socialo [ça fait cent ans qu’ils sont là pour
ça, ces enflures], des communistes et pseudos verts. Le second
impôt, eh bien, il s’agit ni plus ni moins que de remettre la vignette
automobile. Bonne chance... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 L’EUROPE VEND LES
EUROPEENS A MONSANTO (SOCIETE AMERICAINE) du 27 au 30 mai 2013 : L’UE découvre son vrai visage, une assemblée de
criminels corrompus qui vont voter une loi pour transformer tout Français,
Espagnol, etc., en fraudeur. Regardez ce qu’écrit RTL et notez que cette loi
a déjà été mise en avant aux US: "Cultiver son jardin pourrait
devenir un acte criminel.. Avoir un potager pourrait bientôt devenir un acte
répréhensible. Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne
souhaite l’illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences
de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité
(l’Agence européenne des variétés végétales). En criminalisant la culture
privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de
l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto". Et
imaginez ce qui va se passer quand toute l’Europe sera donnée aux Américains
en 2015 ou 2017... Lire ici RTL, merci à tous les lecteurs outrés. Revue de
Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 POURQUOI LES
AMERICAINS VEULENT NOUS VOLER TAHITI (la vraie raison) du 27 au 30 mai 2013 : C’est un lecteur en Norvège, Sparakus, qui nous donne la
solution: pour ses minéraux rares indispensables à l’électronique de pointe.
"C’est entre 42’25 et 42’35 qu’un chercheur japonais parle de Tahiti,
de la guerre des terres rares et là Tahiti a un potentiel énorme"
regardez bien la vidéo Youtube ici. Notre lecteur Dunky a aussi le même
constat: "Pourquoi des pays comme le Japon, la Chine et les USA sont
favorables à la décolonisation de la Polynésie française? C’est simple, les
fonds marins autours de Tahiti sont bourrés de Terres rares (sous forme de
nodules). Ce sont les japonnais qui les ont d’ailleurs inventoriés. Bref, un
vrai eldorado pour celui qui mettra au point de nouvelles techniques
d’extraction (ce que cherche à faire le Japon, tiens donc!). J’espère d’ici
là que la Marine Nationale aura encore au moins une frégate à déployer sur
place pour protéger et surveiller notre ZEE, mais je crains le pire à ce
sujet". Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 UN INCIDENT DE CHOMEUR DEVENU FOU + CHOSES VUE A
BETHUNES du 27 au 30 mai 2013 : Notre lecteur Bertrand nous rapporte ceci qui me
rappelle ce que certains habitants de Detroit ont fait: "Evénement
qui s’est déroulé hier à deux pas de chez moi. Un chômeur au bout du rouleau
(logé au foyer de rue de Lille selon certains) a poignardé vers 15h40 une
jeune femme à la gorge dans l’hypermarché Auchan La Rotonde à Béthune
(Pas-de-Calais), ouvert en ce lundi de Pentecôte. Aucun différend n’a opposé
les deux personnes. L’agresseur,
arrêté par les vigiles, aurait déclaré: "je vais maintenant être logé et
au chaud". Bien entendu, la presse régionale, au sommet de sa
"désinforme", allume de suite un contre-feu. Bientôt, ils diront
qu’il était fou. Fou de désespoir... Lire ici la Voix du Nord. Pour élargir sur ma ville, je dois vous avouer que les choses changent ces derniers temps. J’avais remarqué au printemps 2012 que beaucoup plus de personnes erraient dans le centre-ville. C’est moins visible maintenant car il fait un temps pourri depuis septembre. En revanche, on sent bien une certaine agressivité chez les gens désœuvrés, des jeunes et des gens très pauvres. Ils se promènent en centre-ville et font parfois des réflexions aux femmes qui font des courses. Je n’ai pas eu connaissance d’agressions mais je ressens comme une "haine des pauvres" envers les plus riches. Cela n’existait pas il y encore deux ans. On trouve cela parfois dans des grandes villes mais pas dans les petites villes du nord. Je ne suis pas étonné de ce qui s’est produit hier. Je crains que cela ne donne des idées à d’autres. Si on ferme le robinet des aides sociales à Béthune, cela va finir en émeute de la faim. Comme dans Zola". Eh oui, il n’y a plus de "thunes" à Béthune, comme dans les autres villes de France et cela finira dans un bain de sang. D’ailleurs cela a déjà commencé... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Le S-300 comme baguette magique (deDefensa) →
(deDefensa)
– traduction des passages en anglais : Dominique Muselet, Info Palestine. 22 mai 2013 – La politique israélienne vis-à-vis de la Syrie représente un cas remarquable des erreurs des pays du bloc BAO, puisque effectivement nous incluons Israël dans le bloc BAO. On devrait alors même préciser que c’est le cas le plus remarquable, le plus significatif du bloc BAO parce que ce pays est directement au contact de la Syrie et qu’il souffre (le verbe est à prendre dans son sens propre) d’une réputation d’une des meilleures capacités de renseignement au monde. Le problème d’Israël vient d’être illustré par un tournant stratégique qu’il semble avoir effectué la semaine dernière en passant brusquement d’une politique de contribution de plus en plus appuyée à la tentative de faire chuter le régime syrien, à l’affirmation d’une politique de désengagement, avec la précision semi-officielle (dans le Times du 18 mai) que le maintien au pouvoir d’Assad était préférable à la victoire des rebelles. Tout cela repose sur cette réputation d’excellence proche de la perfection de ses services de renseignement, qui fait plutôt figure, à la lumière de diverses péripéties, de mythe fabriqué selon une tendance irrépressible à l’autosatisfaction. Comme le résumait en d’autres temps l’ancien Premier ministre et ministre de la défense Ehud Barak après la cinglante défaite israélienne de l’été 2006 face au Hezbollah, « Bien que nous ayons les meilleurs services secrets et les meilleures capacités d’anticipation du monde, il nous faut toujours un dreidel (toupie de Hanouka, ndt) pour comprendre comment le Hezbollah nous a eus ». Il apparaît donc, à côté de leur réputation d’exceptionnalité, que les services de renseignement et de sécurité israéliens montrent une constance remarquable dans l’erreur. Cette caractéristique fut notamment illustrée de façon spectaculaire et très dangereuse, qui amena Israël au bord de la défaite dans les trois premiers jours de la bataille, lors de la guerre du Yom Kippour d’octobre 1973. Le renseignement israélien avait catégoriquement annoncé que cette guerre n’aurait pas lieu, que ni l’Égypte ni la Syrie n’oseraient attaquer, ce qui donna naissance à une plaisanterie courante en Israël « Chaque fois que les services secrets disent qu’aucune guerre n’est en vue, les vétérans de la guerre de Yom Kippur se précipitent à couvert. » Mohamed Bdeir, dans Al-Akhbar English du 20 mai 2013, fait un historique des erreurs sans nombre du renseignement israélien, essentiellement des erreurs stratégiques que semblent dissimuler des victoires tactiques auxquelles il est fait une grande publicité. Il termine par la description de la situation actuelle en Syrie où, par son intervention armée du début du mois, Israël semble avoir provoqué une riposte inattendue et extrêmement préoccupante, qui est la réouverture du front du Golan après un apaisement de près de quatre décennies. Une telle perspective promet pour Israël une “guerre d’attrition” particulièrement épuisante... « Mais Israël s’est retrouvé nez à nez avec une autre de ses erreurs de jugement quand la riposte du bloc Syrie-Iran-Hezbollah a été différente de ce à quoi il attendait. Israël a semblé l’emporter sur le plan tactique, mais a perdu sur le plan stratégique. Le problème en effet n’est pas simplement la menace extraordinaire d’Assad de fournir des armes à la Résistance syrienne, mais la décision stratégique d’ouvrir un front sur le Golan, ce qui ne signifie pas moins qu’une guerre d’attrition où Israël n’aura pas l’avantage. » Confronté à ce défi, Israël a joué à son jeu favori, la fuite en avant, en menaçant officiellement d’appliquer la politique des “lignes rouges”, et de renverser le régime syrien s’il osait mettre en œuvre sa décision d’armer la Résistance, d’ouvrir un front sur le Golan et de riposter militairement si Israël l’attaquait à nouveau. » Que faut il en penser par rapport à la situation de fracture régionale ? Eh bien que nous allons assister à un nouvel épisode du syndrome israélien de mauvais calcul. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les alliés stratégiques de la Syrie (Russie, Iran et Hezbollah), qui ont interdit et empêché l’intervention armée directe souhaitée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, l’OTAN, la Turquie et d’autres pays, ne resteront pas inactifs pendant qu’Israël tentera de mettre son projet à exécution. » Un autre article virulent contre les erreurs israéliennes est publié par le journaliste israélien Shlomi Eldar, fameux en Israël où il travaille pour la télévision et qui a été couronné en 2007 par la plus haute distinction journalistique, le Prix Sokolov. Eldar décrit, le 19 mai 2013, pour Al-Monitor Israel Pulse, les errements israéliens vis-à-vis de la Syrie, couronnés par le tournant stratégique radical décrit plus haut, effectué la semaine dernière selon des sources officieuses. Nous donnons ci-dessous des extraits substantiels de cet intéressant article, qui permet d’avoir, d’une plume israélienne expérimentée, une bonne idée de la posture stratégique israélienne actuelle. « Au cours des deux dernières années, il y a eu un certain nombre d’assomptions largement partagées en Israël sur ce qui allait finalement arriver en Syrie. A la fin de la semaine dernière ces assomptions se sont effondrées avec la violence d’un tremblement de terre. Nous voulons parler des opinions qui étaient considérées comme de pur bon sens par le public israélien et qui ont eu un impact considérable tant sur les décideurs politiques que sur les stratèges militaires pendant deux ans. Les voilà : » 1. L’intervention internationale en Syrie est inévitable. Tôt ou tard, le monde libre sera obligé d’agir pour arracher la population civile du pays aux griffes du président Bashar al-Assad et de son armée. » 2. Une attaque israélienne contre Assad le terrorisera et l’empêchera de transférer des armes au Hezbollah ou de contre-attaquer. » 3. L’aide que le Qatar et la Turquie fournissent aux rebelles devrait en fin de compte changer l’équilibre des forces. » 4. La pomme (Bashar) est tombée loin de l’arbre (l’ancien président syrien Hafez al-Assad). Selon cette assomption, Bashar a peur de son ombre et même la plus petite brise peut l’abattre et le déséquilibrer (c’est comme ça, d’ailleurs, qu’il est représenté dans la populaire série satirique télévisée “Eretz Nehederet,” mais on y reviendra). » 5. Les services secrets israéliens brossent un tableau fidèle de la situation et leurs données doivent être à la base de toute décision sur la manière de répondre à la situation en Syrie. » 6. “Le régime d’Assad sera renversé en quelques semaines” (l’ancien ministre de la Défense Ehud Barak le 11 déc. 2011). » Et tout à coup, en l’espace d’une semaine, tout le monde a réalisé que le paramètre le plus important n’avait pas été pris en compte dans les dernières analyses de la situation au Moyen-Orient en général et en Syrie en particulier... [...] » À la fin de la semaine dernière, [le 17 mai], 12 navires de guerre russes ont été envoyés en patrouille au large de la base navale russe de Syrie pour faire œuvre de présence dans la région. Le message était clair. Il avait la taille d’un porte avion russe. Ce que les Russes voulaient dire, c’est que personne ne devait envisager une seule seconde de décider de l’avenir de la Syrie et par extension d’Assad, sans prendre en considération les intérêts stratégiques de Moscou. Les États-Unis et Israël ont compris le message. » L’Union Soviétique a des intérêts stratégiques en Syrie depuis le milieu des années 1960. Il en est de même pour la Russie d’aujourd’hui. Sa base syrienne est la base la plus avancée que la Russie ait encore au Moyen-Orient et une personnalité telle que le président Poutine n’y renoncera jamais, en tous cas certainement pas pour des “raisons humanitaires”, d’autant plus que les Russes trouvent la situation assez équilibrée du fait qu’ils considèrent Israël comme la plus importante base stratégique étasunienne de la région. » Oui, la Russie a des intérêts stratégiques personnels en Syrie ce qui rend la démarche du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu auprès de Moscou la semaine dernière encore plus ridicule. Le premier ministre a essayé de dissuader Poutine de vendre des missiles S-300 [anti-aériens] à Assad, au motif que cela pourrait avoir de graves répercussions sur l’armée de l’air israélienne. Netanyahou s’est-il vraiment imaginé qu’un entretien à cœur ouvert avec le leader russe le ferait renoncer à soutenir Assad ? » A la fin de la semaine dernière, la réalité semblait indiquer que l’affirmation des services secrets israéliens selon laquelle Assad était sur le point de tomber, était pour le moins prématurée. De plus, selon une source israélienne citée par le London Times (18 mai 2013), dans les circonstances actuels, Assad est en fait une bonne chose pour Israël : “ Mieux vaut un démon que nous connaissons que les diables auxquels il faut s’attendre si la Syrie sombre dans le chaos et que les extrémistes de tout le monde arabe s’y installent.” La vraie question est : “Où étaient-ils avant ?” Par « ils » je veux parler de ces “décideurs israéliens” et ces “officiels de haut rang” que la presse mentionne. » Quand un correspondant politique, diplomatique ou militaire se trompe, il fait surtout du tort à sa propre réputation ou à la réputation du média qu’il représente. Les commentateurs et les journalistes s’appuient sur des informations publiques et souvent sur des fuites intentionnelles des partis en présence. » Le changement du tout au tout de l’attitude d’Israël envers Assad de la semaine dernière soulève de sérieuses questions sur les gens qui décident de notre stratégie de défense. Aucun d’entre eux ne savait-il donc avant la semaine dernière ce qu’Assad répète depuis longtemps, à savoir que son pays est devenu le repaire d’organisations terroristes ? » Au lieu de s’en assurer, d’analyser la situation et de se préparer pour le pire scénario, Israël a préféré se moquer d’Assad. Les parodies d’Assad (comme celles mentionnées plus haut dans “Eretz Nehederet”) le présentent comme un lâche et un peureux, une “lopette” pour parler familièrement, incapable de résister à la pression. On l’assimile à d’autres leaders arabes autrefois respectés comme l’ancien président d’Égypte, Hosni Mubarak, l’ancien leader de la Libye, Mouammar Kadhafi. Mais c’est peut-être ça le problème. Les gens vont trop vite en le comparant aux anciens dirigeants de l’Égypte et de la Libye qui ont été renversés assez rapidement. Je ne veux pas croire que les leader israéliens soient influencés par les satires de la télévision. » Comme nous l’avons déjà noté, c’est dans la déclaration d’Ehud Barak en 2011 qu’on trouve la raison principale de l’échec d’Israël à comprendre ce qui se passe en Syrie. A l’époque, Barak a donné à Assad quelques semaines avant d’être renversé. Il y a de cela un an et demi. Depuis, Barak a été “renversé” tandis qu’Assad est toujours au pouvoir. La personne qui a le mieux exprimé cela est l’ancien chef des services secrets israéliens, Uri Sagi, dont la voix s’est élevée avec la force d’un prophète qui crie dans le désert, pour demander : “Qui sommes-nous pour décider ? Quels moyens avons-nous de déterminer qui dirigera la Syrie voisine et comment ?” » Nous proposons d’ajouter à cette bordée de critiques contre le renseignement et la stratégie israéliennes plusieurs faits qui se détachent de ces deux seules questions. Cela permet d’élargir le tableau et d’introduire une appréciation générale de la posture actuelle d’Israël. • Il y a d’abord le fait symbolique de la concentration en cours d’un flotille russe de Méditerranée, avec 5-6 navires initialement, qui devrait passer à huit unités en déploiement constant. Les USA, eux, ont entamé le mouvement inverse avec le retrait d’un porte-avions de la zone. Ce mouvement de décroissement de la présence militaire US devrait se poursuivre avec le retrait de forces aériennes d’Europe, tout cela étant dû aux contraintes de la séquestration qui coupent les budgets de fonctionnement. Parallèlement, la rumeur de la présence de SS-26 Iskander en Syrie est à nouveau identifiée dans divers textes (par exemple, voir sur PressTV.com, Gordon Duff le 22 mai 2013 [« Syria has surprised everyone »]). L’ensemble fait peser encore plus le poids stratégique de la Russie sur la crise dans ses ramifications géographiques autant que sur la psychologie de sa perception, – et l’on sait que cette présence n’est pas favorable aux écarts et aux foucades israéliennes, et passe par une ferme protection de la légitimité et de la souveraineté en Syrie. • On peut suivre, sur DEBKAFiles, une chronique féroce des déboires israéliens. Ce site, qui est connu comme une des voix des services de sécurité israéliens, a pris une posture suivie de mise en cause radicale de la politique du gouvernement Netanyahou, – si tant est qu’on puisse parler de “politique”. DEBKAFiles ne cesse de tresser des couronnes aux performances des Syriens avec le Hezbollah, s’ouvrant une voie vers le Golan pour établir leur “front” et, d’une façon générale, sur le comportement de l’armée syrienne. Voyez par exemple ce rapport du 22 mai 2013 : « L’armée syrienne en plus de deux ans de guerre civile a prouvé qu’elle avait un haut niveau de professionnalisme, de résistance à la pression et surtout de discipline. Pas une seule fois, au cours de ce conflit brutal, il n’y a eu d’initiative personnelle d’une unité locale ou d’un commandant. Tous les mouvements ont été dirigés depuis le palais présidentiel à Damas par le général d’état major. Même quand les troupes syriennes ont essuyé des revers, elles se sont repliées en ordre. Depuis plusieurs mois on n’entend plus parler de désertions de masse dont les chiffres avaient d’ailleurs été grandement exagérés par l’opposition. » Par conséquent, la prise de position d’Israël, communiquée à des correspondants de l’armée mercredi 22 mai par des membres anonymes de la Défense israélienne, selon laquelle il fallait attendre de savoir si l’attaque syrienne sur la Golan avait été ordonnée par Assad ou si c’était une initiative locale, n’était pas seulement hors de propos mais dangereuse : elle a donné l’impression que les décideurs israéliens ne savaient pas comment réagir à la ferme résolution du leader syrien soutenu par l’Iran et le Hizballah de faire du Golan divisé le prochain “front de résistance” contre Israël... » ... Le paradoxe de cette situation, avec ces événements qui se précipitent, et avec cette activité intense de la communication, est certainement le rôle qu’y a joué Israël, notamment avec son attaque du début mai qui semble désormais ne devoir plus être perçue que comme une sorte de deus ex machina déclenchant une dégradation inutile de la situation à un des pires moments, opérationnellement et diplomatiquement, pour le bloc BAO, et donc pour Israël. Il y a un mois et demi, le 18 avril 2013, nous pouvions reprendre ce commentaire d’un analyste israélien, qui est sans aucun doute le contraire d’un libéral et d’un peacenik, Guy Bechor, consultant pour l’armée et la police israéliennes, et pour le ministère des affaires étrangères, classé parmi les nationalistes intransigeants... Bechor protestait contre le rapprochement avec la Turquie, elle-même engagée dans le guêpier syrien, et développait une conception naturelle et impérative en faveur du maintien d’Israël dans une position neutre et attentiste : « Nous avons réussi à échapper aux troubles qui s’aggravent depuis deux ans en Syrie. Les liens que nous avons renoués avec la Turquie pourraient nous entraîner dans une guerre mondiale entre les Sunnites et les Shiites, et entre la Russie et les États-Unis. [...] Pourquoi nous mettons-nous dans un tel pétrin ? Nous ferions mieux de rester à l’écart. Nous n’avons aucune raison de nous mêler de cette guerre qui ne finira jamais. Pour la première fois de notre histoire, nous ne sommes pas en ligne de mire, nous sommes spectateurs. Pourquoi nous impliquer ? » Cette sensation d’incertitude de l’orientation stratégique, voire d’affrontements de tendances qu’on ressent au sein de l’appareil de sécurité nationale israélien, nous rappelle d’une façon assez significative la confusion et les nombreuses querelles qui déchirèrent ce même appareil en Israël durant et après la catastrophique campagne de l’été 2006, après qu’il fût apparu que le Hezbollah se battait bien et que les forces israéliennes se battaient de moins en moins bien face à cet adversaire. (Voir divers échos de querelles, d’incompréhensions, de divergences, etc., au sein de l’appareil israélien le 28 juillet 2006, le 2 août 2006, etc.) Cette confusion et ces querelles impliquent évidemment des accusations implicites croisées sur la responsabilité d’une situation de moins en moins satisfaisante... Disons que, cette fois, on s’y prendrait un peu à l’avance par rapport à 2006, avant même qu’un conflit réel ait commencé, ou bien est-ce que, depuis 2006, le malaise n’a jamais vraiment cessé au sein de l’appareil de sécurité nationale israélien. L’ombre de l’été 2006 Revenons un peu en arrière... Le mythe de la puissance paradoxale d’Israël illustré par l’image biblique de David contre Goliath a été construit sur de solides réalités initiales, essentiellement sur la période de la guerre d’indépendance à la Guerre des Six Jours, avec les deux foudroyantes victoires de 1956 et 1967, et jusqu’au rétablissement in extremis d’octobre 1973. Comme on le comprend, ce mythe n’en était alors pas un, illustrant une réelle puissance d’Israël malgré un volume de capacités extrêmement réduites. Nous avons déjà décrit, dans plusieurs analyses, le tournant entamé en 1967-1973 et réalisé immédiatement après 1973, lorsqu’Israël fut intégré dans l’ensemble américaniste et mis complètement sous influence des méthodes et de l’esprit américanistes, essentiellement par le biais des liens avec le Pentagone qui furent alors établis. On peut se référer à ce propos à des textes d’analyses de l’époque de la défaite israélienne de 2006 face au Hezbollah, notamment les analyses du 17 juillet 2006 et, surtout, du 7 septembre 2006. Dans cette dernière analyse, nous concluions, faisant allusion aux fameux neocons à Washington non comme à des inspirateurs et à des manipulateurs, mais comme à des outils, éventuellement à des “idiots utiles” de cette puissance anthropotechnologique qu’on pourrait juger comme quasiment autonome et douée d’une stratégie spécifique qu’est le Pentagone... (Et le Pentagone, certes, comme une des représentations les plus puissantes et le “bras armé” par excellence du Système.) « Dès les années Reagan, ce groupe d’idéologues extrémistes était déjà dans les rouages de l’administration. (On y trouvait notamment Perle et Wolfowitz, tandis que Powell occupait des fonctions politico-militaires. Rumsfeld avait été secrétaire à la défense entre 1975 et 1977.) C’est eux, et avec eux le nouveau courant de pression qu’ils exprimaient, qui instrumentèrent la complète “annexion” d’Israël à ce complexe bureaucratique de puissance qu’est le Pentagone. Ce n’était pas un “complot” dans le sens humain du terme. Ils ne faisaient qu’exprimer la puissance extraordinaire du Pentagone et de sa culture, qui avaient définitivement mis la haute main sur la politique de sécurité nationale des Etats-Unis. En ce sens, c’est bien le Pentagone en tant que tel, en tant que puissance autonome et incontrôlée, qui imposa à Israël, dès les années 1980, une main-mise qui bouleversa complètement les conceptions et les structures de Tsahal, et qui réduisit d’autant, jusqu’à l’inexistence totale, la souveraineté nationale d’Israël. » Le conflit avec le Hezbollah de juillet-août 2006 a confirmé de façon éclatante un état des choses où les capacités guerrières, les équipements, les tactiques, mais aussi la culture fondamentale des forces armées israéliennes se sont révélés comme complètement transformés, — transmutés, sans aucun doute, — par rapport aux conditions originelles de l’Etat d’Israël... » Bien entendu, cette “transmutation” culturelle et psychologique, dans le sens de l’américanisation disions-nous à l’époque, dans le sens-Système disons-nous aujourd’hui, s’est réalisée dans le sens du pire. On constate, à la lecture des appréciations recueillies plus haut, que rien n’a changé depuis 2006, et que les choses se sont même aggravées. On retrouve paradoxalement dans les services de renseignement ce même travers que les anciens chef du Shin Bet dénonçait récemment dans le chef des directions politiques israéliennes, que nous mentionnions dans notre texte du 23 mars 2013 : « Alors aux commandes, Yaakov Peri estime
n’avoir reçu durant les six ans de son mandat aucune consigne des
gouvernements successifs. Ou bien il a cette formule, dont les termes sont
partagés par ses collègues : Israël remporte la plupart des batailles, sans
gagner la guerre. “Nous ne savions pas dans quelle direction aller, résume
Peri. C’était toujours de la tactique, jamais de vision stratégique.” »
Dans ce texte cité du 23 mars 2013 et basé sur le précédent fondamental de la bataille de la Marne avec l’échec allemand du plan Schlieffen représentant l’“idéal de puissance” (retrouvé aujourd’hui dans son stade terminal dans le chef du bloc BAO), nous observions : «Le schéma de la bataille de la Marne est symboliquement intéressant parce qu’il restitue ce moment où la dynamique de surpuissance est à son maximum et passe en dynamique d’autodestruction dès lors que la clef stratégique s’effrite, que la direction des forces centrales disparaît.» La “clef stratégique” était une circonstance somme toute anodine, – l’effondrement psychologique du grand chef de l’armée allemande, von Moltke, – mais cette “circonstance anodine” ne représentait que le moyen effectivement de circonstance d’une destinée écrite dans le concept de l’“idéal de puissance” représentant une théorisation du Système dans sa fureur de surpuissance se transmutant en autodestruction... La destinée, elle, est l’essence même du phénomène, et elle est retrouvée aujourd’hui, intacte dans sa fatalité qui est comme une inversion de la Providence, dans des conditions moins assourdissantes, moins dramatiquement claires que la Grande Guerre, mais beaucoup plus spécifiques à la crise générale que nous connaissons. « Ce qu’on observe, à partir de notre analogie,
c’est que le Système pullule aujourd’hui de Moltke divers et de différentes
factures, plus ou moins bien fardés en grands chefs réduits à la volubilité
de communication. Obama est un Moltke, comme le sont les différents Premiers
ministres israéliens. Comme l’enjeu national et la pression d’une situation
de guerre massive n’existent pas en vérité, les exécuteurs des tactiques
nécessaires sont beaucoup plus libres et mesurent de plus en plus l’absence
(au propre et au figuré) de leurs Moltke, et ils s’interrogent de plus en
plus furieusement sur cette situation où des développements tactiques sans
fin ne sont nulle part chapeautés, orientés, inspirés par le moindre but
stratégique. Ils en viennent donc au soupçon central qui est de se demander :
la stratégie existe-t-elle encore ? Puis, rapidement : a-t-elle été
complètement détournée par le Système à son profit, ce qui entraîne tout le
monde dans une folie autodestructrice ? » Ces dernières questions nous ramènent à l’Israël d’aujourd’hui, dans le cadre des erreurs décrites à propos de la Syrie. Ce que nous montrent les textes cités comme le cheminement de la “pensée stratégique” de la direction israélienne réduite à des à-coups tactiques peinturlurés du triomphalisme de la communication, c’est une situation pathétique où l’Israël si souvent décrit comme habile, décidé, voire machiavélique par ses partisans comme par ses adversaires, se révèle au même degré zéro d’imagination, de liberté de jugement, et chargé du même épuisement psychologique à force de s’abîmer dans ses narrative que ses compères du bloc BAO. Certes, nous disent les commentateurs cités, les erreurs d’aujourd’hui confirment celles d’hier, mais elles sont bien plus désolantes, bien plus basses encore. Il n’y a même pas eu de conflit, d’affrontement, de cette sorte d’urgence qui peut expliquer les faux-pas, pour Israël dans ce cas ; il y a eu simplement la croyance dans sa propre narrative de suffisance et d’irréalité, sa croyance aux jugements du niveau des satiristes et des people de talk shows (du type “Assad le méchant” ou “Assad la brute”, qu’on retrouve aussi dans les cénacles intellectuels parisiens), avec confirmation des services de renseignement eux-mêmes influencés par les exigences de cette communication complètement grotesque. Le système de la communication utilisé pour le renforcement de l’inversion des jugements et la dissolution des psychologies, jusqu’à une pensée aussi ferme “qu’un éclair au chocolat” (comme la colonne vertébrale du président McKinley, selon son vice-président Teddy Roosevelt), triomphe en alimentant l’arrogance et la suffisance, en confirmant les aveuglements qui font prendre les victoires tactiques de communication pour une stratégie décisive. Combien de fois l’Israël des Netanyahou, Barak & Cie s’est-il cru triomphant et prêt à frapper décisivement l’Iran, et nous attendons depuis huit ans cette attaque annoncée chaque jour et fleurie d’innombrables descriptions de manigances et manœuvres complotistes diverses. Cette fois, il y a de l’action : le fracas des bombes israéliennes autour de Damas fait croire, communication et narrative à l’œuvre, à une irrésistible puissance stratégique. La visite piteuse de Netanyahou à Poutine, à Sotchi, enchaîne sur la révélation (?) qu’il ne s’agissait que d’une péripétie tactique enluminée par la communication, donnant des effets pervers bien préoccupants, et que la stratégie, elle, se règle face au président russe, et l’on sait bien dans quel sens. Effectivement, il s’agit bien d’une défaite stratégique à partir d’impulsions tactiques magnifiées par leurs effets de communication, et interprétées faussement comme des actes stratégiques. Comme le bloc BAO dans son ensemble, Israël est complètement prisonnier du système de la communication, de ses narrative et de ses illusions, de ses obsessions et de son étrange affectivité, transformant les erreurs courantes depuis l’américanisation de ses forces armées qui portaient essentiellement sur le contexte et les conditions de l’engagement, en des dérives catastrophiques qui portent désormais, en plus, sur l’exécution et l’opérationnalisation. Cette évolution, qui a été engagée avec la catastrophe de l’été 2006 est désormais la marque de l’activité de cet Israël américanisé, devenu depuis un Israël-Système, qui semble n’avoir même plus besoin de s’engager vraiment dans un conflit pour le perdre, – comme il semble pouvoir envisager de le faire avec la Syrie. Recette aussi parfaite après tout que celle des prévisions erronées des meilleurs services de renseignement du monde : Israël n’a plus besoin de faire une guerre pour la perdre. La spécificité d’Israël a complètement disparu dans la phase finale de la constitution du bloc BAO depuis l’automne 2008, avec sa psychologie réduite à une opérationnalisation faussaire et trompeuse. Le résultat concret, pour ce pays, est une situation où l’on pourrait dire que la défaite de l’été 2006 contre le Hezbollah suivant l’américanisation de ses capacités et de ses conceptions militaires ressemblerait, pour les structures financières, économiques et bureaucratiques du bloc BAO, à la crise financière d’effondrement de l’automne 2008. L’analogie s’énoncerait alors de cette façon : puisque le Système, – l’américanisation militaire pour Israël, les structures bancaires ultra-libérales pour l’appareil financier du bloc BAO, – ne marche pas, c’est donc qu’il faut plus que jamais poursuivre sur cette voie et l’appliquer plus que jamais. Des deux côtés, la consigne est suivie et appliquée à la lettre. |
La Coalition nationale de l’opposition syrienne a jugé vendredi que l’annonce par Moscou d’un accord de principe de Damas sur sa participation à une conférence internationale de paix était « vague » et a appelé le régime du président Bachar al-Assad à s’exprimer lui-même sur le sujet. « Nous voulons entendre cette déclaration de la
bouche du gouvernement d’Assad (...) Nous voulons savoir qu’ils ont vraiment
l’intention de négocier la transition vers un gouvernement démocratique qui
inclurait le retrait de Bachar al-Assad », a déclaré à l’AFP Louay
Safi, porte-parole de la Coalition. |
Trous du cul, branleurs, vous connaissez parfaitement la réponse pas du tout vague mais parfaitement claire du président le Lion : c’est NON. Le président le Lion ainsi que ses alliés russes l’ont déjà abondamment dit en toute clarté : seul le peuple syrien est habilité à dire en 2014 qui doit partir et qui doit rester. Quelle que soit la dite opposition syrienne, elle est ce qu’on voudra sauf être le peuple syrien qui tient peut-être une belle occasion de changer son fusil d’épaule grâce à la bienveillance des Russes : échapper non seulement à la dictature mais aussi à l’Occhident, cette grosse merde.
(…) Il existe en effet un grand secret qu’il faut désormais
dévoiler, la lutte des classes n’est pas un
concept marxiste mais chrétien. Lorsque le prêtre Félicité Robert de Lamennais écrivit le Livre du peuple en 1837, c’est à dire huit ans avant les premiers manuscrits de Marx (1844), il suscita un tollé général. Dans cet ouvrage, il définissait les deux concepts cultes attribués faussement à Karl Marx : le prolétaire et la lutte des classes. Lamennais écrivait ainsi aux pages 17 et 18 de son livre phare : « Les prolétaires, ainsi qu’on
les nomme avec un superbe dédain, affranchis individuellement, ont été en
masse la propriété de ceux
qui règlent les relations entre les membres de la société [autrement dit : la
communication entre les membres de la société ; l’économie, ça n’existe
pas, la communication, ça existe, ça ne fait même que ça], le
mouvement de l’industrie, les conditions du travail, son prix et la
répartition de ses fruits. Ce qu’il leur a plu d’ordonner, on l’a nommé
loi, et les lois n’ont été pour la plupart que des mesures d’intérêt privé,
des moyens d’augmenter et de perpétuer la domination et les abus de la
domination du petit nombre sur le plus grand. Tel est devenu le monde lorsque le lien de la
fraternité a été brisé. Le repos, l’opulence, tous les avantages pour les
uns; pour les autres la fatigue, la misère et une fosse au bout. Ceux-là forment, sous différents noms, les classes supérieures, les classes élevées ; de ceux-ci se compose le peuple. » Source : Lamennais
- Le livre du peuple (Google’s Books) Plus intéressant encore, Lamennais fut
le premier à aborder, à la page 28 de son ouvrage, le concept de
lutte des classes, ce qui lui valut un procès retentissant. « Toute domination implique des classes distinctes, par conséquent des privilèges, par conséquent un assemblage d’intérêts qui se combattent. [Autrement dit des rapports de force, donc, encore, la communication ; l’antagonisme est une relation, c’est donc une forme de communication ; l’économie ça n’existe pas, l’antagonisme, ça existe : toute relation est une forme de communication, dirais-je pour parodier Wittgenstein] » Elias Régnault dans son ouvrage Procès de M.F. Lamennais devant la Cour d’assises, à l’occasion d’un écrit publié en 1841, précisait à la page 24, le contenu du réquisitoire contre Lamennais : « Le réquisitoire avait relevé le délit de provocation à la haine entre les diverses classes de citoyens. » Puis, plus loin sur la même page expliquait : « Enfin, il avait emprunté à Lamennais lui-même les éléments de sa propre défense. Le réquisitoire avait relevé le délit de provocation à la haine entre les diverses classes de citoyens. Le ministère public se trompait et avait oublié les Paroles d’un croyant ou le Livre du peuple. Lamennais avait décrit la lutte des classes qui est devenue la persistante inquiétude de la législation. » Source : Elias Régnault - Procès de Lamennais (Google’s Books) (…) |
Le
problème, c’est le sionisme
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a
Quine, Le mot et la chose. « Chapitre premier – Langage et vérité. 1. Commençons par les choses ordinaires. Le pupitre, cet objet familier, manifeste sa présence en résistant à mes pressions et en renvoyant la lumière à mes yeux. » Non, le pupitre ne se manifeste pas en renvoyant la lumière à mes yeux mais en apparaissant. Ce n’est pas parce que l’apparition n’apparaît pas qu’il faut la négliger étant donné que le pupitre apparaît. Certes, s’il n’y a pas de lumière, le voyeur devra palper le pupitre comme le ferait un aveugle, afin de l’identifier. Mais dans tous les cas, le pupitre se manifeste en résistant ou en apparaissant. Pourquoi l’auteur se croit-il obligé de nous parler de la lumière mais pas du bois dont est fait le pupitre, des fibres de cellulose, d’hémicellulose et de lignine dont il est composé et qui expliquent sa dureté ? Notons que l’auteur choisit la voix active pour le pupitre qui semble débordant d’activité : il résiste, il apparaît, il renvoie la lumière, etc. Il aurait pu aussi bien conférer l’activité au voyeur : il perçoit, il voit et ce qui apparaissait est désormais passivement « perçu » ou « vu ». Cela prouve que la grammaire ne peut rendre compte de ce qui a lieu réellement : qui ou quoi est actif, qui ou quoi est passif, puisque les deux voix concernent un seul et même évènement. Il y a d’ailleurs une voix moyenne qui réconcilie l’apparition et la vision : « il y a apparition », « il y a vision ». Cette voix moyenne roule indifféremment pour l’apparition ou pour la vision qui sont ainsi réconciliées. |
[deDefensa citant Debka files] « Poutine n’a pas dit comment, mais il a annoncé qu’il avait ordonné l’accélération des livraisons d’armes russes hautement avancés à la Syrie. Des sources militaires de Debkafile révèlent que le leader russe faisait allusion à des systèmes anti-aériens S-300 et des missiles tactiques [furtifs, hypersoniques] 9K720 Iskander (OTAN SS-26 Stone) à capacité nucléaire, qui sont suffisamment précis pour frapper une cible dans un rayon de 5-7 mètres à une distance de 280 km. » Dans son appel téléphonique à Netanyahu [qui entre temps était arrivé à pied par la Chine], le président russe n’a pas caché sa détermination à ne pas permettre aux États-Unis, à Israël ou à toute autre force régionale (par exemple, la Turquie et le Qatar) de renverser le président Bachar al-Assad. Il a conseillé au Premier ministre de bien garder cela à l’esprit. » Nos sources ajoutent : puisque les équipes de défense aérienne syriennes ont déjà été formées en Russie à la manœuvre des batteries d’interception S-300, elles peuvent entrer en action dès que les missiles seront débarqués de l’un des vols quotidiens du pont aérien Russie-Syrie. Des responsables de la défense aérienne russe superviseront leur déploiement et les prépareront pour l’opération. Moscou envisage des représailles non seulement pour les opérations aériennes d’Israël contre la Syrie, mais dans l’attente de la décision imminente de l’administration Obama d’envoyer les premières livraisons d’armes américaines aux rebelles syriens ... » (…) Si Poutine a réellement dit à Netanyahou ce que
DEBKAFiles en dit, ou même la moitié de ce que DEBKAFiles en dit, la
situation est sérieuse pour Netanyahou... Erdogan a alors raison de parler
d’un “cadeau” [la dernière agression de la Syrie] qu’on qualifiera alors de
stupide, fait par Netanyahou à la Syrie. Le véritable “cadeau“ fait à la Syrie, c’est d’avoir
ouvert une avenue à la Russie... Jusqu’ici, la Russie livrait des
armements à la Syrie selon un argument qui ne cessait de s’affaiblir, selon
lequel elle exécutait des contrats anciens et/ou livrait essentiellement des
équipements n’ayant aucun rôle dans la “guerre syrienne” en cours. Valable il
y a un an, cet argument est aujourd’hui très vulnérable et bancal en raison
de l’extension, de l’approfondissement du conflit, et il plaçait la Russie
dans une position plus vulnérable vis-à-vis de ses “partenaires” du bloc BAO.
Mais voilà soudain qu’Israël institue une dimension nouvelle, d’agression
extérieure contre la souveraineté de la Syrie qui est un argument
irrésistible par ce qu’il implique d’illégalité, de menace d’extension du
conflit faisant courir un risque terrible à la sécurité de la région, etc.,
toutes choses qui constituent des arguments très puissants en faveur de
l’attitude russe dans les négociations comme dans la crise en général. Du
coup, la Russie peut dire qu’elle livre des armes à Assad dans le but de
protéger la souveraineté d’un pays, de contrecarrer l’extension de la guerre,
de répondre à un comportement qu’elle peut qualifier, non seulement d’illégal
mais d’irresponsable et de catastrophique, – tout cela, aux frais Israël. La
Russie se trouve à nouveau dans une position de très grande force, jusqu’à
faire savoir discrètement qu’elle pourrait elle-même intervenir, qu’elle le
ferait d’ailleurs de facto si tel ou tel armement avancé était livré et était
servi par des équipes russes. On voit que, S-300 et SS-26 livrés ou pas, ces armes ont d’abord une très forte puissance de communication. Leur évocation, dans une situation où il devient acceptable, voire presque “légal” par logique indirecte de livrer de tels systèmes, instaure une terrible menace pour Israël qui n’a jamais caché sa crainte de ses armements. Israël perd des atouts qui le servait beaucoup jusqu’ici : une position de pseudo-neutralité très affirmée, appuyée sur une menace militaire (aérienne) contre laquelle personne dans la région ne pouvait grand’chose. Depuis la semaine dernière et la coup de téléphone de Poutine à Netanyahou avant hier, cette perception a volé en éclat. Israël est désormais perçu comme stratégiquement très vulnérable, pour un avantage bien improbable et purement tactique. La Syrie a reçu un cadeau royal, la Russie est plus que jamais maîtresse du jeu. SS-26 ou pas, S-300 ou non, avec la possibilité que ces choses inquiétantes soient réellement introduites en Syrie... |
La présence à soi par Vincent Descombes →
Gay
d’accord, Pride c’est à voir.
Il est impossible d’ignorer cet événement autour de la Gay Pride de San Francisco, et de ne pas le rapprocher du houleux débat autour du “mariage gay” en France. La décision de la direction de la Gay Pride de San Francisco est un alignement typique sur le conformisme-Système, instrumenté par des gens qui appartiennent eux-mêmes au Système et qui ont pénétré l’organisation en son nom, c’est-à-dire une évolution fondamentale d’un mouvement qu’on avait coutume de percevoir comme “militant” et qu’on pouvait juger comme opposé à l’establishment et antiSystème. Le “mariage gay” en France pourrait, de même, bénéficier d’une révision d’appréciation et être considéré, avec bien des arguments comme le signe de l’entrée majestueuse du mouvement gay, bariolé de diverses couleurs et de quelques soupirs type-Taubira sur “la République” et “la laïcité”, dans le conformisme-Système le plus évident. Dans ce cas, il s’agirait de réviser les approches très conventionnelles qu’on a en général des différents acteurs de la farce, notamment en faisant des paléos-conservateurs et autres qui organisent les manifestations dont la gauche progressiste se daube et s’effraie à la fois, c’est selon, la véritable force antiSystème en action. Il est évident que les étiquettes habituelles se trouvent singulièrement bousculées et qu’un reclassement s’impose pour exactement définir la substance et l’identité de ces événements, beaucoup plus en fonction d’eux-mêmes considérés par rapport à l’environnement politique et idéologique dominant et selon les forces qui y interviennent débarrassées de leurs faux-nez, que du point de vue de leurs significations idéologiques traditionnelles qui sont données par les uns et les autres selon leurs propres conceptions. C’est-à-dire qu’ils méritent une considération et une mesure spécifique par rapport au principal enjeu d’aujourd’hui, qui est le Système, sa surpuissance et sa dynamique d’autodestruction, et par conséquent la nécessaire bataille antiSystème. C’est de ce point de vue, à notre sens, qu’ils sont particulièrement intéressants et d’un poids certain, et qu’ils méritent d’être évalués. Nous nous y emploierons très prochainement, dans un texte que nous préparions avant même que l’affaire du soldat Manning, exclu de la Gay Pride pour trahison à l’encontre du Système, ait éclaté aux USA. |
La « promesse sociétale » a remplacé la
« question sociale ». (…) Les mots, le langage, ont leur puissance propre, hors
de la réalité qu’ils prétendent décrire ... La “promesse sociétale” devenue “manipulation
sociétale” par le fait même de son incapacité à être tenue a remplacé la
“question sociale”, ce qui signifie une tendance évidente quoique
inconsciente (sauf dans le chef du Système lui-même) à pervertir le langage
dans un but de pression victorieuse de la communication. Cette
démarche est aisément explicable, sinon compréhensible, dans la situation où
se trouvent les directions et élites-Système, telles qu’on les a décrites
plus haut. En situant l’action de la politique dans le champ sociétal et non
plus le champ social, on implique que le champ social se trouve libéré de
toutes ses contraintes et pressions, ou dit autrement on laisse entendre que
la “question sociale” est résolue. Du point de vue de la communication, et de
l’effet sur la psychologie, passer du domaine social ou domaine sociétal,
c’est progresser, et progresser après avoir établi la base essentielle qui
est justement celle de l’étape fondamentale et irréversible du “progrès”
accomplie avec l’établissement verrouillé de “la société”. La question
sociale résolue en recevant la réponse qu’il faut, à savoir justement qu’elle
est résolue, nous passons aux aménagements “sociétaux” ; notamment les
arrangements “libéraux” et donc “libérateurs” de la “certaine société” à
laquelle nous sommes parvenus, – dont font partie le statut des gays, leur
possibilité de mariage, le recrutement-Système de la Gay Pride épurée de ses
soldats Manning perturbateurs et traîtres au Système, etc. Bien entendu et comme on l’a suggéré naturellement plus haut, par simple logique de plume, il s’agit d’une narrative car il ne peut en être autrement. La “manipulation sociétale” remplaçant la “question sociale” et signifiant une perversion du langage dans un but de “pression victorieuse de la communication”, paraîtrait être destinée à la population sociale, qui est également électorale et doit donc être cajolée, et c’est effectivement l’affirmation en théorie... En vérité, elle s’adresse d’abord, essentiellement sinon exclusivement à cause de la vérité de la situation, aux dirigeants et aux élites-Système. Il s’agit d’une opération de manipulation inconsciente de ces dirigeants et élites-Système qui aboutit en vérité à une auto-manipulation doublement inconsciente, destinée d’abord à recouvrir et à farder agréablement l’impuissance de la direction-Système à cause du diktat du Système ; destinée aussi, et peut-être surtout, à tenter d’apaiser l’angoisse de type systémique (voir leur maniaco-dépression) et la terrorisation des psychologies de ces directions et élites-Système continuellement placées devant le spectre de la “révolte sociale” qu’elles entretiennent eux-mêmes à cause de la perception inconsciente de leur propre impuissance et des faiblesses extrêmes de leurs psychologies, – et cette menace de “révolte sociale” qui ne disparaît pas malgré l’affirmation implicite que la “question sociale” est résolue... (Leur absence de “vision” à cet égard explique cette puissante et constante tendance à la dépression et à la terrorisation de leurs propres psychologies : le président Hollande annonçant il y a quelques semaines qu’il n’avait pas prévu, lors |